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USTR, Bureau de la représentante des États-Unis au commerce extérieur
Le 27 juillet 2021

WASHINGTON – La représentante des États-Unis au commerce extérieur, Katherine Tai, a prononcé aujourd’hui une allocution préenregistrée à l’occasion Sommet des affaires États-Unis -Afrique du Corporate Council on Africa. Dans son allocution, l’ambassadrice Tai a souligné l’engagement de l’administration Biden-Harris à reconstruire les partenariats en Afrique et à faciliter une reprise économique mondiale solide source d’une croissance équitable et d’une prospérité partagée.

Voici l’allocution de l’ambassadrice Tai :

Bonjour à tous et bonsoir à nos participants du continent africain. C’est un plaisir de parler avec vous tous.

Je tiens à remercier Florie Liser et tous les membres du Corporate Council on Africa de m’avoir invitée à prendre la parole lors du forum de cette année. Je tiens également à saluer le travail considérable du Conseil en faveur de la promotion du commerce et des investissements entre les États-Unis et le continent depuis près de 30 ans.

Lorsque le président Biden s’est adressé au 34ème Sommet de l’Union africaine en février dernier, il a clairement indiqué que l’administration était déterminée à la fois à reconstruire nos partenariats dans le monde, notamment en Afrique, et à stimuler le commerce et les investissements d’une manière qui favorise la prospérité de tous les pays.

Et dans chacune de mes premières conversations avec mes homologues africains, j’ai souligné l’importance du renforcement de nos relations économiques et commerciales.

Mais je sais que cette relation ne peut parvenir à son plein potentiel tant que nous n’aurons pas vaincu la pandémie aux États-Unis et dans le monde.

Moins de 2 % de la population africaine est vaccinée à l’heure actuelle, et l’Organisation mondiale de la santé a récemment déclaré que l’Afrique avait connu la pire vague d’infections depuis le début de la pandémie à la fin du mois de juin.

Nous avons tous vu les statistiques alarmantes, en particulier en ce qui concerne le nombre de nouveaux cas issus du variant Delta.

Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la COVID et pour sauver des vies, les États-Unis ont pris la tête d’un effort mondial d’élargissement de la production et de la distribution de vaccins dans le monde. Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, le département d’État et l’USAID ont annoncé plus de 500 millions de dollars d’aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et pour le développement à l’Afrique subsaharienne pour lutter contre la pandémie.

Les États-Unis ont également effectué une contribution initiale de 2 milliards de dollars – sur un total prévu de 4 milliards de dollars – pour faciliter la fourniture de vaccins dans 92 pays à revenu faible et intermédiaire éligibles pour participer au mécanisme de garantie de marché pour les vaccins COVAX (Advanced Market Commitment ou AMC). En fait, 42 des pays éligibles pour recevoir des vaccins se trouvent en Afrique subsaharienne.

Au total, les pays du G7 ont accepté de fournir plus d’un milliard de doses à partir de cet été. Nous travaillons en partenariat avec l’Union africaine et les CDC africains pour distribuer des doses aux personnes les plus à risque, et nous continuerons à accélérer un transfert sûr des vaccins pendant le reste de l’année. Mais ce n’est qu’une partie de notre stratégie.

En mai, j’ai annoncé que les États-Unis étaient favorables à une dérogation aux protections de la propriété intellectuelle dans le cadre de l’accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce pour les vaccins contre la COVID-19. Et nous participons aux négociations avec les membres de l’OMC pour trouver un terrain d’entente en ce qui concerne l’approvisionnement et la distribution de vaccins.

Il est important que l’OMC montre à ce tournant qu’elle peut se mobiliser dans une crise mondiale et agir efficacement pour améliorer la vie des gens ordinaires.

La lutte contre la COVID et la facilitation d’une solide reprise économique mondiale sont nos principales priorités – et elles sont interconnectées. Le commerce est également un élément clé de cette action. Nous sommes déterminés à mettre en œuvre des politiques qui ne profitent pas seulement à ceux qui sont au sommet, mais favorisent un développement inclusif et durable, l’intégration régionale, et garantissent que tous nos citoyens respectifs bénéficient de l’économie mondiale, en particulier pendant la reconstruction.

Cela commence par la priorisation des travailleurs parce que nous formulons des politiques qui auront un impact sur leur vie. Les conversations inclusives mènent à des résultats plus solides et plus équitables.

Grâce aux discussions que j’ai eues jusqu’à présent avec mes homologues africains, je dispose d’une meilleure compréhension de vos plans de relance économique respectifs. C’est en particulier le cas pour les travaux en cours pour négocier et mettre en œuvre un accord commercial à l’échelle du continent, la zone de libre-échange continentale africaine, et les progrès visant à attirer les investissements et à favoriser une intégration accrue au sein des chaînes de valeur mondiales.

L’année dernière, la Banque mondiale a publié un rapport selon lequel la ZLECAf pourrait accroître les revenus régionaux de 7 % soit 450 milliards de dollars, et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035. Cependant, comme l’a déclaré l’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, « la mise en œuvre sera essentielle, notamment un suivi attentif de tous les travailleurs – femmes et hommes, qualifiés et non qualifiés – dans tous les pays et secteurs, pour garantir le plein bénéfice de l’accord ».

Nous en convenons ici à l’USTR, et nous fournirons une assistance technique aux pays dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord.

Je m’engage également à discuter de la manière dont nous pouvons continuer à consolider le partenariat commercial et économique entre les États-Unis et l’Afrique et je prévois donc de convoquer une réunion ministérielle virtuelle sur le commerce entre les États-Unis et l’Afrique avant la fin de l’année.

Même si j’avais espéré qu’il s’agirait d’un événement en personne, il est important que nous nous rencontrions malgré la pandémie pour discuter de la façon dont nous pouvons nous appuyer sur la réussite de l’AGOA, la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique. Je sais que nous partageons l’objectif d’améliorer le climat des affaires pour attirer les investissements et favoriser une croissance durable à long terme sur le continent.

Dans le cadre de cet effort, j’ai hâte de collaborer en ce qui concerne les normes en matière de travail et d’environnement, la lutte contre la corruption et les bonnes pratiques réglementaires. Nous avons le même désir d’aider les petites entreprises à réussir et à trouver de nouveaux marchés pour leurs produits. Et, nous entendons investir et contribuer à construire des institutions solides et stables qui susceptibles de faciliter une croissance économique robuste et à long terme pour la région.

Nous continuons à développer notre politique commerciale concernant l’Afrique, et j’entends également être à l’écoute des entreprises, des organisations civiques, des dirigeants syndicaux et des travailleurs. Beaucoup trop de communautés ont été exclues de politiques en matière de commerce, de travail et de développement adoptées sans les consulter. Nous devons inclure ces personnes – en particulier les femmes – dans les discussions et prendre en compte leurs voix et leurs visions dans le cadre de nos travaux.

Ensemble, ces conversations – à la fois avec des représentants du gouvernement et des représentants d’organismes non gouvernementaux – témoignent de notre engagement à entendre des points de vue variés. L’écoute d’un éventail élargi de voix, de valeurs et de solutions potentielles nous permettra d’élaborer et de mettre en œuvre une politique commerciale résiliente et durable qui élargira les opportunités économiques pour tous au 21ème siècle.

Ce n’est là que le début, mais je suis enthousiasmée par le potentiel de ce que nous pouvons réaliser. En travaillant ensemble, nous pouvons faire en sorte que tous nos travailleurs et toutes nos communautés bénéficient d’une croissance équitable et d’une prospérité partagée.

Encore une fois, je vous remercie pour votre invitation, et je vous souhaite beaucoup de réussite lors du sommet de cette année.

Merci.


Voir le contenu d’origine : https://ustr.gov/about-us/policy-offices/press-office/speeches-and-remarks/2021/july/remarks-ambassador-katherine-tai-corporate-council-africas-us-africa-business-summit

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

U.S. Department of State

The Lessons of 1989: Freedom and Our Future