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La Maison-Blanche
Le 20 février 2023
EXTRAITS

Palais Mariinski

Kiev, Ukraine

MONSIEUR LE PRÉSIDENT BIDEN : Vous savez, il y a un an, cette semaine, nous nous sommes parlé au téléphone, Monsieur le Président. Il était très tard le soir à Washington, très tôt le matin ici à Kiev. Des avions russes étaient dans les airs et des chars traversaient votre frontière. Vous m’avez dit que vous pouviez entendre les explosions en arrière-plan. Je n’oublierai jamais ça. Et le monde était sur le point de changer.

Je m’en souviens très bien, parce que je vous ai demandé, je vous ai demandé ensuite, je vous ai demandé : « Qu’y a-t-il, Monsieur le Président ? Que puis-je faire pour vous ? Comment puis-je être utile ? »

Et je ne sais pas si vous vous souvenez de ce que vous m’avez dit, mais vous avez dit, et je cite : « Rassemblez les dirigeants du monde. Demandez-leur de soutenir l’Ukraine. Rassemblez les dirigeants du monde et demandez-leur de soutenir l’Ukraine. »

Et vous avez dit que vous ne saviez pas quand nous pourrions nous reparler. Cette nuit sombre, il y a un an, le monde se préparait littéralement, à l’époque, à la chute de Kiev, il semble que cela fait bien plus d’un an mais repensez à cette année, peut-être même la fin de l’Ukraine.

Vous savez, un an plus tard, Kiev est debout et l’Ukraine est debout. La démocratie résiste.

Les Américains sont avec vous, et le monde est avec vous.

Kiev a conquis une partie de mon cœur, je dois dire. Et je suis venu ici six fois en tant que vice-président, une fois en tant que président. Et en 2009, en tant que vice-président, lorsque je suis arrivé ici pour la première fois. Puis en 2014, je suis venu trois fois au lendemain de la Révolution de la Dignité. Et je suis encore venu en 2015 m’adresser à la Rada sur le travail de construction d’une démocratie forte. Et je suis venu en 2017, juste avant de quitter mes fonctions de vice-président.

Je savais que je reviendrais, mais je voulais être sûr. Même si nous avions, les élections étaient terminées, Barack et moi n’étions plus en fonction, j’ai décidé de faire un voyage de plus à Kiev, avant que le prochain président ne prête serment.

Alors, Monsieur le Président Zelensky, vous m’honorez sincèrement ici à Kiev avec vous aujourd’hui, alors que je rencontre vos militaires, vos gens du renseignement, vos équipes diplomatiques, les dirigeants communautaires qui se sont mobilisés pour aider leur pays en cette heure difficile.

C’est incroyable qui s’est levé. Tout le monde. Tout le monde, femmes, jeunes enfants, essaie de faire quelque chose. Ils essaient juste de faire quelque chose. Faire sortir des gens d’appartements bombardés et, littéralement, ce que je pense être un crime de guerre.

C’est stupéfiant. Et le monde entier, le monde entier le voit et le regarde.

C’est la plus grande guerre terrestre en Europe en trois quarts de siècle, et vous réussissez contre toutes les attentes, sauf les vôtres. Nous sommes convaincus que vous allez continuer à l’emporter.

Vous savez, à partir du moment où j’ai reçu le rapport du renseignement pour la première fois à l’automne, il y a environ un an, nous nous sommes concentrés sur la détermination suivante : comment rallier le reste du monde ? Comment puis-je vous aider avec la promesse que vous m’avez demandé de faire pour rallier le monde ?

Eh bien, comment réussissez-vous ? Comment faire pour qu’un monde réponde à une économie prospère, une démocratie confiante, un État sûr et indépendant ?

Une fois unis, les Américains de tous horizons politiques ont décidé de se mobiliser. Le peuple américain sait que c’est important. L’agression incontrôlée est une menace pour nous tous.

Nous avons construit une coalition de nations, de l’Atlantique au Pacifique : l’OTAN, l’Atlantique ; le Japon, le Pacifique. Je veux dire, dans le monde entier, un grand nombre de nations se sont levées, plus de 50, pour aider l’Ukraine à se défendre avec un soutien militaire, économique et humanitaire sans précédent.

Nous avons uni les principales économies du monde pour imposer des coûts sans précédent qui asphyxient les moyens de la survie économique de la Russie.

Ensemble, nous avons engagé près de 700 chars et des milliers de véhicules blindés, 1 000 systèmes d’artillerie, plus de 2 millions de cartouches d’artillerie, plus de 50 systèmes de lance-roquettes avancés, des systèmes anti-navires et de défense aérienne, tous pour défendre l’Ukraine. Et cela ne compte pas l’autre demi-milliard de dollars que nous allons, que nous annonçons avec vous aujourd’hui et demain et qui vous arriveront. Et ce ne sont que les États-Unis.

Et rien qu’aujourd’hui, cette annonce comprend des munitions d’artillerie pour les HIMARS et les obusiers, davantage de Javelins, des systèmes anti-blindés, des radars de surveillance aérienne qui protégeront les Ukrainiens des bombardements aériens.

Plus tard cette semaine, nous annoncerons des sanctions supplémentaires contre les élites et les entreprises qui tentent d’échapper aux sanctions et d’alimenter la machine de guerre russe.

Et grâce à un soutien bipartisan au Congrès, cette semaine, nous fournissons des milliards d’aide budgétaire directe, des milliards d’aide budgétaire directe, que le gouvernement peut utiliser immédiatement pour aider à fournir des services de base aux citoyens.

Le coût que l’Ukraine a dû supporter a été extraordinairement élevé et les sacrifices ont été bien trop importants. Ils ont été assumés, mais ils ont été beaucoup trop grands.

Nous pleurons aux côtés des familles de celles et ceux qui ont été perdus dans cette guerre brutale et injuste. Nous savons qu’il y aura des jours, des semaines et des années très difficiles à venir.

Mais l’objectif de la Russie était de rayer l’Ukraine de la carte. La guerre de conquête de Poutine est en train d’échouer. L’armée russe a perdu la moitié du territoire qu’elle occupait autrefois. De jeunes Russes talentueux fuient par dizaines de milliers, et ne veulent pas revenir en Russie. Ils ne fuient pas seulement l’armée, ils fuient la Russie elle-même, parce qu’ils ne voient pas d’avenir dans leur pays. L’économie russe est maintenant en plein marasme, isolée et en difficulté.

Poutine pensait que l’Ukraine était faible et que l’Occident était divisé. Comme vous le savez, Monsieur le Président, je vous l’ai dit au début, il pensait que nous ne nous serrerions pas les coudes. Il comptait sur l’incapacité à maintenir l’unité de l’OTAN. Il comptait sur notre incapacité à rallier d’autres pays avec l’Ukraine.

Il pensait nous avoir à l’usure. Je ne pense pas qu’il le pense toujours en ce moment. Dieu sait ce qu’il pense, mais je ne pense pas qu’il pense cela. Mais il avait tout simplement tort. Tout simplement.

Et un an plus tard, la preuve est ici, dans cette salle. Nous sommes ici ensemble.

Monsieur le Président, je suis ravi de pouvoir vous rendre la pareille après votre visite dans notre pays.

À Washington, il n’y a pas longtemps, vous nous avez dit, vous avez dit au Congrès, je cite : « Nous n’avons pas peur, et personne dans le monde ne le devrait. » Fin de citation.

Vous et tous les Ukrainiens, Monsieur le Président, rappelez chaque jour au monde ce que signifie le mot « courage », de tous les secteurs de votre économie, de tous les horizons. C’est stupéfiant. Formidable.

Vous nous rappelez que la liberté n’a pas de prix ; et que se battre pour la conserver en vaut la peine, aussi longtemps qu’il le faudra. Et nous resterons à vos côtés tout ce temps, Monsieur le Président : le temps qu’il faudra.

MONSIEUR LE PRÉSIDENT ZELENSKY : Nous le ferons.

MONSIEUR LE PRÉSIDENT BIDEN : Merci. (Applaudissements.)


Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/speeches-remarks/2023/02/20/remarks-by-president-biden-and-president-zelenskyy-of-ukraine-in-joint-statement/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

U.S. Department of State

The Lessons of 1989: Freedom and Our Future