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USTR, Bureau de la représentante des États-Unis au commerce extérieur
Le 20 octobre 2021

BRUXELLES – La représentante des États-Unis au commerce extérieur, Katherine Tai, a présidé aujourd’hui la séance d’ouverture de la réunion ministérielle virtuelle de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA). Le thème de la réunion ministérielle est « Reconstruire une meilleure relation entre les États-Unis et l’Afrique en matière de commerce et d’investissement ». Elle se déroule virtuellement en lieu et place du Forum sur la coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne (Forum AGOA) en raison de la pandémie de COVID-19.

La réunion ministérielle virtuelle de l’AGOA, qui s’achève demain, offre une précieuse plateforme pour renforcer la coopération économique entre les États-Unis et les pays d’Afrique subsaharienne remplissant les conditions requises, qui bénéficient d’un meilleur accès au marché américain dans le cadre du programme AGOA.

L’ambassadrice Tai et ses homologues africains ont échangé leurs points de vue sur les questions essentielles ayant trait aux relations commerciales entre les États-Unis et l’Afrique. Ils ont également discuté des actions communes menées pour lutter contre la pandémie de COVID-19 ainsi que d’autres questions multilatérales. L’ambassadrice Tai a également présenté le programme commercial de l’administration Biden-Harris axé sur les travailleurs et a fait part de son intérêt à travailler avec des partenaires sur le continent pour catalyser une croissance durable qui maximise les avantages pour les travailleurs, en particulier les femmes, les jeunes et les communautés défavorisées.

L’allocution d’ouverture de l’ambassadrice Tai, telle qu’elle a été préparée pour la réunion, est présentée ci-dessous :

Bonjour à toutes et à tous ! C’est un plaisir d’être avec vous.

Je tiens à vous souhaiter la bienvenue à la réunion ministérielle virtuelle de l’AGOA de cette année. Bien que je sois déçue que nous ne puissions pas être ensemble en personne, je sais que les conversations solides et productives que nous aurons aujourd’hui renforceront les relations commerciales et d’investissement entre les États-Unis et l’Afrique.

En février, le président Biden s’est adressé au 34e sommet de l’Union africaine, où il a souligné l’engagement de l’administration Biden-Harris à reconstruire nos partenariats dans le monde entier, y compris en Afrique. Et je suis résolue à mettre en œuvre sa vision de l’accroissement des échanges et des investissements avec nos partenaires sur le continent d’une manière qui apporte une prospérité équitable et inclusive à tous les pays et à leurs travailleurs.

L’Afrique présente un potentiel et des opportunités de croissance économique énormes, mais comme nous le savons tous, la première étape pour réaliser ce potentiel est de vaincre la pandémie.

Vous connaissez tous les chiffres. Aujourd’hui, l’Afrique a le taux de vaccination le plus bas de tous les continents du monde : seulement 7 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin.

Dans le rapport Africa Pulse du mois d’octobre, la Banque mondiale a déclaré qu’en Afrique subsaharienne, l’économie devrait connaître une croissance de 3,3 % en 2021, soit un point de pourcentage de plus que les prévisions d’avril 2021. Toutefois, cette croissance reste plus faible que celle des économies avancées et des autres marchés émergents, en grande partie à cause de la lenteur de la vaccination. Au rythme actuel, il faudra un certain temps pour que de nombreux pays d’Afrique subsaharienne retrouvent leur niveau d’activité antérieur à la COVID-19.

C’est la raison pour laquelle les États-Unis prennent un certain nombre de mesures et d’initiatives pour aider à stimuler les taux de vaccination en Afrique.

Le mois dernier, lors du sommet sur la COVID-19 organisé en marge des Nations unies, le président Biden a annoncé que les États-Unis allaient faire don de 500 millions de vaccins Pfizer supplémentaires aux pays à revenu faible et intermédiaire inférieur dans le monde entier à partir de janvier 2022.

Cela porte le nombre total de vaccins donnés par les États-Unis à plus de 1,1 milliard de doses, y compris les 500 millions de doses Pfizer que les États-Unis ont achetées en juin et ont commencé à expédier en août.

Et la semaine dernière, lors de sa rencontre avec le président Kenyatta, le président Biden a annoncé que les États-Unis allaient livrer 17 millions de vaccins Johnson & Johnson à l’Union africaine dans les semaines à venir.

En outre, la Société de financement du développement international des États-Unis, avec le soutien de plusieurs partenaires et de la Société financière internationale, a investi dans des établissements de fabrication de vaccins en Afrique et en Inde, qui auront collectivement la capacité de produire 2 milliards de doses de vaccin contre la COVID-19 pour les pays en développement d’ici 2022.

Nous prenons également plusieurs mesures commerciales, notamment des négociations à l’OMC sur un texte portant sur une levée des droits de propriété intellectuelle relatifs aux vaccins contre la COVID. La semaine dernière, à Genève, j’ai encouragé les membres de l’OMC à montrer que l’organisation peut relever un défi mondial tel que la COVID-19 en parvenant à un consensus sur une proposition visant à accroître la production et la distribution de vaccins.

Les États-Unis travaillent également à un projet de décision ministérielle à l’OMC visant à renforcer la résilience et l’état de préparation par la facilitation des échanges commerciaux. Notre proposition améliorerait le partage d’informations, d’expériences et d’enseignements tirés des réponses à la COVID-19 pour aider les agences frontalières à réagir lors de crises futures.

Vaincre cette pandémie peut aider l’Afrique subsaharienne à retrouver les niveaux d’activité commerciale et de croissance antérieurs à la COVID-19, ce qui contribuera à créer un climat d’investissement plus favorable. Au cours des deux prochains jours, vous entendrez les membres de l’administration Biden-Harris vous expliquer comment nous souhaitons nous associer à ces initiatives.

Aujourd’hui, je voudrais discuter de la manière dont nous pouvons utiliser les outils en matière de commerce et d’investissement pour renforcer nos relations économiques. L’un de ceux-ci est la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique.

Je sais combien l’AGOA est importante pour de nombreuses parties prenantes depuis sa création. Je suis impatiente d’entendre vos points de vue et d’avoir des discussions honnêtes sur ce programme.

L’AGOA est au cœur de la relation commerciale des États-Unis avec l’Afrique subsaharienne depuis plus de 20 ans, augmentant les investissements sur le continent et créant des centaines de milliers de nouveaux emplois en Afrique.

Le programme a également amélioré la compétitivité à l’exportation de nombreux produits africains, favorisé l’intégration régionale et encouragé de nombreuses entreprises américaines à faire des affaires avec des partenaires sur le continent. Enfin, il a incité de nombreux gouvernements africains à entreprendre des réformes politiques et économiques essentielles.

En dépit de ces succès, seule une poignée de pays ont tiré un avantage significatif de l’AGOA.

En fait, en dehors du secteur pétrolier, les importations dans le cadre de l’AGOA ont connu une croissance modeste pendant la durée du programme. Alors que les exportations non liées au pétrole de l’Afrique subsaharienne vers les États-Unis ont augmenté au cours des 20 dernières années, la part de marché de la région dans les importations américaines non liées au pétrole n’a augmenté que d’un dixième de pour cent.

Alors que nous réfléchissons à l’avenir de l’AGOA, nous devons nous demander quelles sont les améliorations que nous pouvons apporter pour attirer davantage d’investissements et aider les petites entreprises et les entreprises appartenant à des femmes à trouver de nouveaux marchés pour leurs produits et à être compétitives dans l’économie mondiale.

Je souhaite également entendre les entreprises, les organisations civiques, les dirigeants syndicaux et les travailleurs de tout le continent sur la manière dont la politique commerciale peut contribuer à résoudre des problèmes plus vastes tels que le changement climatique, l’aggravation des inégalités, l’insécurité économique croissante, le respect des droits humains, des droits des travailleurs et de l’état de droit. Ce sont des questions que les législateurs américains prendront en compte lorsqu’ils examineront le renouvellement de l’autorisation du programme.

Beaucoup de choses ont changé au cours des 21 années qui se sont écoulées depuis la création de l’AGOA et, alors que nous réfléchissons plus largement à l’avenir du programme, mon objectif en tant que représentante des États-Unis au commerce extérieur est de contribuer à créer les conditions nécessaires à une relation durable et à long terme en matière de commerce et d’investissement entre les États-Unis et l’Afrique.

Dans le même temps, nous savons que ces objectifs ne peuvent être atteints par la seule AGOA.

La zone de libre-échange continentale africaine, qui est entrée en vigueur le 1er janvier de cette année, offre la possibilité d’apporter une croissance économique significative à la région, d’aider des millions de personnes et de renforcer les liens commerciaux des États-Unis avec le continent.

Lors de mes conversations avec mes homologues africains, j’ai exprimé le soutien enthousiaste de l’administration à la mise en œuvre de cette zone, qui pourrait accroître les revenus régionaux de 450 milliards de dollars et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035.

L’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique nous rappelle qu’il reste encore du travail à faire et que « la réussite de la mise en œuvre sera essentielle, notamment le suivi attentif de tous les travailleurs, femmes et hommes, qualifiés et non qualifiés, dans tous les pays et tous les secteurs, afin de garantir que l’accord relatif à la zone produise tous ses effets ».

Pour contribuer à la réalisation de ces ambitions, notre administration fournit une assistance technique à la région et prévoit de soutenir davantage les négociations et la mise en œuvre de cet important accord commercial.

La promotion de l’intégration africaine est depuis longtemps une priorité pour les États-Unis et le gouvernement américain fournit généralement environ 450 millions de dollars chaque année pour des activités de renforcement des capacités commerciales en Afrique subsaharienne. De nouveaux programmes sont en cours d’élaboration et permettront de promouvoir les chaînes de valeur régionales et continentales pour la ZLEC, à savoir :

La construction de routes et de lignes électriques transfrontalières dans le cadre de la nouvelle initiative Compact régional de la Millennium Challenge Corporation.

L’organisation d’ateliers pour les responsables africains afin de les aider dans les négociations sur la propriété intellectuelle, qui seront financés par le département d’État des États-Unis.

Le département de l’Agriculture des États-Unis placera un conseiller technique sanitaire et phytosanitaire auprès de la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba pour faciliter la mise en œuvre du cadre stratégique sanitaire et phytosanitaire de la ZLEC.

L’USAID continuera à organiser des ateliers pour aider à préparer les entrepreneurs africains aux prochaines négociations commerciales numériques de la ZLEC.

Nous voulons tout particulièrement nous assurer que les femmes, les dirigeants de petites et moyennes entreprises et les communautés historiquement sous-représentées et défavorisées tirent le meilleur parti de cet accord commercial.

C’est pourquoi je suis particulièrement enthousiaste à l’égard du protocole de la ZLEC qui favorisera les femmes et les jeunes d’Afrique lorsqu’il sera négocié. Au début du mois, le département du Commerce a organisé un événement au Ghana pour discuter des possibilités offertes par l’accord commercial aux entreprises détenues par des femmes.

Nous continuerons de créer des plateformes pour encourager ces connexions et forger de nouveaux partenariats qui maximisent les résultats de la ZLEC.

Nous souhaitons nous engager avec vous au niveau national, régional et continental pour faire en sorte que les promesses de la ZLEC se traduisent par des avantages réels pour les travailleurs africains. À l’avenir, je vous encourage à contacter mon équipe chargée des Affaires africaines à l’USTR pour discuter de la manière dont nous pouvons vous apporter une aide supplémentaire dans la mise en œuvre de cet accord.

Et après aujourd’hui, la prochaine fois que nombre d’entre nous se rencontreront, ce sera à l’occasion de la 12e Conférence ministérielle de l’OMC [CM12]. J’espère que la conférence sera couronnée de succès et que les conversations seront productives.

Cette réunion est l’occasion pour tous les membres de l’OMC d’aider l’organisation à être une force pertinente et moderne au service du bien, capable de relever les défis auxquels nous sommes confrontés.

Pour la CM12, je pense que cela signifie qu’il faudra parvenir à un consensus sur deux questions clés : la pandémie en cours et la conclusion des longues négociations sur les subventions à la pêche.

La conclusion des négociations sur les subventions à la pêche peut démontrer que l’OMC est en mesure de promouvoir le développement durable, et au cours des prochaines semaines, nous continuerons à travailler avec les membres pour combler les lacunes existantes dans les négociations.

À cette fin, les États-Unis partagent des options pour répondre à la demande de flexibilités des pays en développement. Nous pensons que tout accord doit établir des disciplines efficaces qui favorisent la durabilité.

La question de la prévalence du travail forcé sur les navires de pêche doit également être abordée. J’espère pouvoir compter sur le soutien de tous les membres présents aujourd’hui pour soutenir ces objectifs.

Le thème commun à la base de nos initiatives et propositions est le désir de revigorer et de reconstruire les comités de l’OMC, ainsi que de proposer de nouvelles approches qui permettent à l’OMC de relever les défis actuels et futurs en ramenant l’organisation à ses fondements consultatifs et de résolution de problèmes.

C’est ainsi que nous garantirons que l’organisation pourra produire des résultats positifs pour tous nos citoyens.

Et plus largement, nous continuerons à nous engager avec les pays d’Afrique pour promouvoir une relation commerciale forte et dynamique.

En travaillant ensemble, nous pouvons apporter une prospérité économique partagée à tous nos citoyens. Sur ce, j’ai hâte de participer à notre discussion d’aujourd’hui et d’entendre ce que vous avez à dire.

Je vous remercie.


Voir le contenu d’origine : https://ustr.gov/about-us/policy-offices/press-office/press-releases/2021/october/readout-ambassador-katherine-tais-participation-virtual-agoa-ministerial-meeting

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

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The Lessons of 1989: Freedom and Our Future