Département d’État des États-Unis
Bureau du porte-parole
Le 12 mars 2022
Communiqué de presse
Le texte de la déclaration suivante a été publié par le gouvernement des États-Unis d’Amérique et la Commission de l’Union africaine à l’occasion du dialogue de haut niveau entre les États-Unis et l’Union africaine (UA).
Début du texte :
Le 11 mars à Washington, les États-Unis et la Commission de l’Union africaine (CUA) ont tenu le huitième dialogue annuel de haut niveau entre les États-Unis et la CUA, sous la direction du secrétaire d’État Antony Blinken et du président de la CUA, Moussa Faki Mahamat. La CUA et les États-Unis ont réaffirmé leur ferme engagement à collaborer, sur base des intérêts mutuels et des valeurs partagées, pour résoudre des problèmes mondiaux tels que la sécurité sanitaire, le changement climatique, la croissance économique inclusive ainsi que la paix, la sécurité et la gouvernance. Le secrétaire Blinken et le président Moussa Faki ont signé un nouveau protocole de coopération pour faire progresser le partenariat entre les États-Unis et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (les CDC africains).
Le secrétaire Blinken et le président Moussa Faki ont discuté du renforcement du partenariat entre les États-Unis et la CUA face aux préoccupations mondiales communes, notamment la fin de la pandémie actuelle de COVID-19 et la préparation aux futures menaces sanitaires ; l’établissement de partenariats sur des stratégies de lutte contre les changements climatiques face aux menaces à la stabilité mondiale ; et le renforcement de la démocratie et des gouvernements démocratiquement élus sur le continent.
Santé : les responsables interinstitutions américains et la commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social de l’UA, Minata Samaté Cessouma, ont évoqué le renforcement des capacités sanitaires en Afrique et l’opérationnalisation des centres de collaboration régionaux des CDC africains. Il est essentiel de veiller à disposer de systèmes et d’infrastructures solides, en particulier d’instituts nationaux de santé publique, pour prévenir, détecter et répondre aux futures menaces de maladies infectieuses ainsi que pour améliorer la santé des citoyens du monde. Les participants ont également discuté des actions de lutte contre la COVID-19 et ont souligné l’importance des investissements des États-Unis dans le secteur de la santé, en particulier dans le cadre de PEPFAR [le plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida] et d’autres programmes.
Il a été proposé de s’appuyer sur les actifs existants en matière de santé publique, y compris dans le domaine de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, pour faire face à la pandémie de COVID-19 et à d’autres menaces de maladies futures. Les participants ont reconnu l’importance de l’opérationnalisation de l’Agence africaine des médicaments (AMA).
Climat : la secrétaire d’État adjointe chargée des Océans et des Affaires scientifiques et environnementales internationales, Monica Medina, a souligné le soutien des États-Unis à la stratégie continentale africaine de la CUA sur le changement climatique et le développement résilient par le biais de programmes américains, notamment PREPARE, le Plan présidentiel d’urgence pour l’adaptation et la résilience. Les représentants des États-Unis et de la CUA ont examiné les priorités de l’Afrique pour la COP27 qui sera organisée par l’Afrique en novembre 2022, en particulier le financement durable et transitoire. L’UA joue un rôle de premier plan dans la mise en œuvre au niveau continental des engagements climatiques mondiaux visant à faire en sorte que l’augmentation de la température mondiale ne dépasse pas 1,5 degré Celsius. Les participants ont également discuté du lien entre le climat, la sécurité alimentaire et les systèmes alimentaires dans le contexte du thème de l’UA pour 2022, à savoir la nutrition et la sécurité alimentaire.
Croissance économique : la sous-secrétaire d’État adjointe, Akunna Cook, et le commissaire de la Commission de l’UA chargé du Développement économique, du Tourisme, du Commerce, de l’Industrie et des Minéraux, Albert Muchanga, ont mené une discussion stratégique sur la croissance économique inclusive et les perspectives d’investissement. Après avoir pris acte des effets de la pandémie de COVID-19 sur les économies de la région, les responsables ont discuté de l’importance de stimuler la croissance économique en réponse à la pandémie. Ils ont réaffirmé le soutien des États-Unis à la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) et aux autres programmes et projets de l’Agenda 2063 pour parvenir à un développement économique durable, mettre en place des chaînes de valeur régionales tout en stimulant la compétitivité et les perspectives d’investissement pour un bénéfice mutuel. Les participants ont discuté de l’importance de travailler avec le secteur privé pour accroître le commerce et les investissements avec l’Afrique dans la perspective d’un développement économique inclusif, notamment en élargissant l’AGOA [loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique] au-delà de son cadre actuel.
Paix et sécurité : l’assistante spéciale du président et directrice principale pour l’Afrique au Conseil de sécurité nationale, Dana Banks, la secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines, Molly Phee, et la commissaire de la CUA chargé des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité, Bankole Adeoye, ont décrit les principes communs qui sous-tendent les relations entre les États-Unis et la CUA en matière de sécurité. Ils ont discuté de l’importance d’une action concrète pour faire face aux menaces qui pèsent sur la démocratie, telles que les récents coups d’État et prises de pouvoir militaires, le non-respect des limitations constitutionnelles aux mandats et l’influence négative croissante dans le monde entier.
Les représentants ont fait remarquer que ces tendances négatives sur l’ensemble du continent compromettent les principes fondamentaux de l’UA, notamment la promotion des idéaux démocratiques. Les responsables des États-Unis et de l’UA partagent la vision selon laquelle l’UA devient garante de la sécurité sur le continent et favorise la paix et la démocratie par le biais d’une architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) opérationnalisée et durable, et d’une architecture de gouvernance africaine. En outre, l’APSA est une plateforme essentielle de prévention des conflits, notamment pour remédier aux lacunes en matière de gouvernance qui alimentent les conflits et créent des vulnérabilités exploitées par les terroristes, les insurrections et les réseaux criminels internationaux. Les participants ont affirmé leur engagement à redoubler d’efforts pour renforcer les institutions démocratiques vitales et inclusives et promouvoir la bonne gouvernance comme le moyen le plus efficace de répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens africains pour un avenir plus sain, plus pacifique et plus prospère.
Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/eighth-annual-u-s-auc-high-level-dialogue-joint-statement/
Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.