Département d’État des États-Unis
Antony J. Blinken, secrétaire d’État
Le 9 août 2021
Communiqué de presse
Le tout dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est clair : le changement climatique est déjà une crise.
Aujourd’hui, les États-Unis se sont joints aux quelque 200 gouvernements membres du GIEC pour approuver la contribution du groupe de travail I au sixième rapport d’évaluation du GIEC. Il s’agit du premier volume d’une série de quatre rapports que le GIEC publiera pour la sixième évaluation. Ce rapport évalue la science physique du changement climatique : il examine le climat passé, présent et futur et révèle comment les émissions causées par l’homme modifient notre planète et ce que cela signifie pour notre avenir collectif.
Le rapport souligne que notre climat change rapidement sous l’influence de l’homme et qu’il modifie déjà notre planète de manière radicale : la glace de la mer arctique est à son niveau le plus bas depuis plus de 150 ans, le niveau des mers augmente plus rapidement qu’à n’importe quel moment au cours des 3 000 dernières années et les glaciers diminuent à un rythme sans précédent depuis au moins 2 000 ans. Les phénomènes météorologiques et climatiques, tels que les chaleurs extrêmes, les fortes précipitations, les incendies et les sécheresses, deviennent plus graves et plus fréquents en raison du changement climatique. Nous constatons les effets néfastes de ces événements sur la vie et les moyens de subsistance des populations du monde entier.
Plus important encore, le rapport indique que nous nous rapprochons déjà d’un monde plus chaud de 1,5 degré Celsius, et chaque jour où les émissions augmentent, les perspectives d’éviter les pires conséquences du changement climatique s’amenuisent. C’est la raison pour laquelle il est essentiel que tous les pays, en particulier les grandes économies, apportent leur contribution durant cette décennie critique des années 2020 pour mettre le monde sur une trajectoire permettant de maintenir une limite de réchauffement de 1,5 degré Celsius à notre portée. Voilà pourquoi les États-Unis se sont engagés à réduire leurs émissions de 50 à 52 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et mobilisent l’ensemble du gouvernement fédéral pour lutter contre la crise climatique. Nous ne pouvons plus reporter une action climatique ambitieuse.
Alors que les pays se préparent à la 26e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow, ce rapport nous rappelle avec force que nous devons laisser la science nous pousser à l’action. Ce moment exige que les dirigeants mondiaux, le secteur privé et les individus agissent ensemble de toute urgence et fassent tout ce qu’il faut pour protéger notre planète et notre avenir au cours de cette décennie et au-delà.
Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/intergovernmental-panel-on-climate-change-working-group-i-contribution-to-the-sixth-assessment-report
Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.