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Publié dans le Washington Post
Tribune de Joe Biden
Le 6 juin 2021

Joe Biden est le président des États-Unis.

Mercredi, je pars en Europe pour le premier déplacement à l’étranger de ma présidence. Ce déplacement est jalonné de rencontres avec nombre de nos partenaires démocratiques les plus proches, notamment les pays du Groupe des sept, nos Alliés de l’OTAN et les dirigeants de l’Union européenne, avant de se conclure par une rencontre avec Vladimir Poutine. En cette période d’incertitude mondiale, alors que le monde est toujours aux prises avec une pandémie qui ne se produit qu’une fois par siècle, ce déplacement vise à concrétiser l’engagement renouvelé de l’Amérique envers ses alliés et partenaires, de même qu’à démontrer la capacité des démocraties à relever les défis et à dissuader les menaces de cette nouvelle ère.

Qu’il s’agisse de mettre fin à la pandémie de COVID-19 partout dans le monde, de répondre aux exigences d’une crise climatique qui s’accélère ou de faire face aux activités nuisibles des gouvernements de la Chine et de la Russie, les États-Unis doivent guider le monde à partir d’une position de force. Grâce au plan de sauvetage américain et à notre stratégie de vaccination nationale, notre économie connaît aujourd’hui une croissance plus rapide que jamais depuis près de 40 ans. Nous avons créé plus d’emplois au cours des quatre premiers mois de notre administration que sous n’importe quel autre président. Les salaires augmentent pour les travailleurs américains. Et, alors que la reprise économique américaine contribue à propulser l’économie mondiale, nous serons plus forts et plus compétents lorsque nous serons entourés de nations qui partagent nos valeurs et notre vision de l’avenir, d’autres démocraties.

C’est le programme que je proposerai à chaque étape. Au Royaume-Uni, après avoir rencontré le Premier ministre Boris Johnson pour affirmer la relation spéciale qui existe entre nos nations, je participerai au sommet du G7. Ce groupe de démocraties et d’économies de premier plan ne s’est pas réuni en personne depuis deux ans en raison du coronavirus. Mettre fin à cette pandémie, améliorer la sécurité sanitaire de toutes les nations et favoriser une reprise économique mondiale robuste et inclusive seront nos priorités.

D’ores et déjà, les ministres des Finances du G7 ont pris un engagement sans précédent en faveur d’un taux d’imposition minimal mondial d’au moins 15 %, afin de mettre un terme à la course à la baisse de l’impôt sur les sociétés. Avec le retour des États-Unis à la présidence sur la question du changement climatique, nous avons l’occasion de réaliser des progrès ambitieux qui permettront de juguler la crise climatique et de créer des emplois en menant une transition mondiale vers une énergie propre.

À l’instar de ce qui se fait chez nous, nous devons investir dans les infrastructures pour parfaire la capacité des démocraties à être compétitives et à protéger nos populations contre des menaces imprévues. Les grandes démocraties du monde offriront une alternative à la Chine de haut niveau pour moderniser les infrastructures physiques, numériques et sanitaires, qui seront plus résilientes et soutiendront le développement mondial.

Alors que les nouvelles technologies remodèlent notre monde de manière fondamentale, révélant des vulnérabilités telles que les attaques par rançongiciels et créant des menaces telles que la surveillance invasive par l’intelligence artificielle, les démocraties du monde doivent veiller ensemble à ce que ce soient nos valeurs qui régissent l’utilisation et le développement de ces innovations, et non les intérêts des autocrates.

Ces valeurs démocratiques partagées sont le fondement de l’alliance la plus réussie de l’histoire mondiale. À Bruxelles, au sommet de l’OTAN, j’affirmerai l’engagement inébranlable des États-Unis à l’égard de l’article 5 et je veillerai à ce que notre alliance soit forte face à tous les défis, y compris les menaces telles que les cyberattaques contre nos infrastructures critiques.

À Bruxelles, je rencontrerai la présidente de la Commission européenne et le président du Conseil européen pour discuter de la manière dont les États-Unis et l’Europe peuvent travailler en étroite coordination sur les défis mondiaux. Nous nous efforcerons de faire en sorte que les démocraties de marché, et non la Chine ou qui que ce soit d’autre, édictent les règles du XXIe siècle en matière d’échanges commerciaux et de technologie. Et nous continuerons de poursuivre l’objectif d’une Europe unie, libre et en paix.

Ainsi, lorsque je rencontrerai Vladimir Poutine à Genève, ce sera après des discussions de haut niveau avec des amis, des partenaires et des alliés qui voient le monde à travers le même prisme que les États-Unis, et avec lesquels nous aurons renouvelé nos liens et nos objectifs communs. Nous sommes unis pour relever les défis que la Russie pose à la sécurité européenne, à commencer par son agression en Ukraine, et il n’y aura aucun doute sur la détermination des États-Unis à défendre nos valeurs démocratiques, que nous ne pouvons séparer de nos intérêts.

Lors de mes conversations téléphoniques avec le président Poutine, j’ai été clair et direct. Les États-Unis ne cherchent pas le conflit. Nous voulons une relation stable et prévisible dans laquelle nous pouvons travailler avec la Russie sur des questions telles que la stabilité stratégique et le contrôle des armements. C’est la raison pour laquelle j’ai agi immédiatement pour prolonger de cinq ans le traité New START et pour renforcer la sécurité du peuple américain et du monde.

Dans le même temps, j’ai également imposé des conséquences significatives pour les comportements qui violent la souveraineté des États-Unis, notamment l’ingérence dans nos élections démocratiques. Et le président Poutine sait que je n’hésiterai pas à répondre à de futures activités néfastes. Lors de notre rencontre, je soulignerai à nouveau l’engagement des États-Unis, de l’Europe et des démocraties partageant les mêmes idées à défendre les droits humains et la dignité.

C’est une question déterminante pour notre époque : les démocraties peuvent-elles s’unir pour obtenir des résultats concrets en faveur de leurs concitoyens dans un monde en mutation rapide ? Les alliances et les institutions démocratiques qui ont façonné une si grande partie du siècle dernier prouveront-elles leur capacité face aux menaces et aux adversaires d’aujourd’hui ? Je crois que la réponse est oui. Et cette semaine en Europe, nous avons l’occasion de le prouver.


Voir le contenu d’origine : https://www.washingtonpost.com/opinions/2021/06/05/joe-biden-europe-trip-agenda/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

U.S. Department of State

The Lessons of 1989: Freedom and Our Future