Département d’État des États-Unis
Bureau du porte-parole
Le 30 mai 2023
Fiche d’information
La relation États-Unis-Association des États riverains de l’océan Indien
Créée en 1999, l’Association des États riverains de l’océan Indien (Indian Ocean Rim Association ou IORA) est une organisation intergouvernementale de premier plan dans la région de l’océan Indien (Indian Ocean Region ou IOR). Partenaires de dialogue avec l’IORA depuis novembre 2012, les États-Unis entretiennent une relation longue et productive avec l’organisation du fait de nos objectifs communs pour la région, en particulier dans les domaines de la résilience climatique, de la protection des océans, de la sécurité alimentaire et de la santé mondiale. La rencontre d’aujourd’hui entre le sous-secrétaire Verma et le secrétaire général de l’IORA Al Farisi marque un nouveau jalon important dans la relation et témoigne de notre profond engagement envers la région de l’océan Indien.
L’engagement des États-Unis envers la région de l’océan Indien
La région de l’océan Indien (IOR abrite 2,7 milliards de personnes, soit plus d’un tiers de la population mondiale, et relie les personnes et les économies du monde entier. Son vaste littoral comprend certaines des voies de navigation les plus importantes au monde, du détroit d’Ormuz à celui de Malacca. Quatre-vingts pour cent des expéditions pétrolières maritimes mondiales passent par les eaux de l’océan Indien, et la région englobe bon nombre des pêcheries les plus vitales au monde. Au cours des exercices 2021 et 2022, l’administration a annoncé son intention d’investir plus de 800 millions de dollars, en collaboration avec le Congrès, pour aider les pays de l’IOR à relever les principaux défis, notamment le changement climatique, la sécurité maritime et la sécurité alimentaire. Au cours de l’exercice fiscal 2022 seulement, l’administration a annoncé son intention de mobiliser plus de 2,2 milliards de dollars, en collaboration avec le Congrès, pour financer des programmes de santé mondiaux dans la région, notamment la réponse à la pandémie de COVID-19 et d’autres engagements de longue date pour faire face aux problèmes de santé mondiaux dans l’IOR. Nous continuerons d’approfondir notre engagement dans la région et notre travail aux côtés de nos partenaires pour relever ces défis et contribuer à assurer la stabilité économique et la prospérité des populations de l’IOR.
Résilience climatique :
Les sociétés et les économies de l’IOR sont particulièrement vulnérables à une triple crise environnementale : réchauffement rapide des océans, pollution marine (en particulier par les plastiques) et pertes de biodiversité. Les déplacements liés au climat dus à l’élévation du niveau de la mer, à l’érosion côtière, aux inondations et aux phénomènes météorologiques extrêmes ne feront que s’intensifier dans cette région. La Société de financement du développement international des États-Unis (la DFC) a investi 500 millions de dollars dans First Solar pour favoriser la production d’énergie solaire en Inde.
- En Indonésie, le Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) entend mobiliser un premier financement public et privé de 20 milliards de dollars sur une période de trois à cinq ans, permettant ainsi une réduction cumulée de plus de 300 mégatonnes d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et une réduction bien supérieure à 2 gigatonnes d’ici 2060 par rapport à la trajectoire actuelle de l’Indonésie.
- Au Bangladesh, les États-Unis déploient un programme d’assistance pour élargir l’accès du Bangladesh à une énergie propre abordable et faciliter l’innovation dans l’économie de l’énergie propre.
- Les États-Unis travaillent également avec les Maldives, le Sri Lanka et des partenaires de l’IOR pour mettre fin à la pollution plastique, favoriser une agriculture climato-intelligente et s’adapter aux effets du changement climatique.
- Les États-Unis travaillent à la création d’une bourse scientifique de l’ambassade pour aider le secrétariat de l’IORA à planifier des questions critiques telles que l’adaptation au climat.
Sécurité alimentaire :
La Banque mondiale estime que l’insécurité alimentaire aiguë atteindra de nouveaux sommets en 2023, au-delà de ceux de la crise alimentaire de 2007-2008. Deux cent millions de personnes dans le monde sont confrontées à des conditions d’urgence et de famine. L’UNICEF estime qu’en 2022 dans le monde, un enfant de moins de cinq ans sur cinq présentait un retard de croissance. La pêche représente l’un des atouts les plus importants sur la voie de la sécurité alimentaire pour l’IOR en tant que source de nutrition et de subsistance. Par exemple, la Malaisie, le Mozambique, les Seychelles, Singapour, la Tanzanie et la Thaïlande tirent au moins 20 % de leurs protéines animales du poisson. Au Bangladesh, aux Comores, en Indonésie, aux Maldives et au Sri Lanka, ce chiffre est plus proche de 50 %. L’absence de réglementation a toutefois conduit à une surexploitation maritime et à la pêche illégale, ainsi qu’à la destruction et la pollution de l’habitat, exacerbées par le réchauffement climatique.
- Au cours des seuls exercices 2021 et 2022, l’administration a fourni ou annoncé des plans en vue de mobiliser, en collaboration avec le Congrès, plus de 400 millions de dollars pour la sécurité alimentaire dans l’IOR.
- Au Timor-Leste le programme McGovern-Dole du département américain de l’Agriculture s’est engagé à fournir plus de 52 millions de dollars sur une période de 10 ans pour permettre le service de 90 000 repas quotidiens dans 440 écoles maternelles et primaires, ainsi qu’une assistance technique dans le cadre d’une politique nationale unifiée de santé et de nutrition scolaires.
- Depuis juin 2022, les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide d’environ 270 millions de dollars au Sri Lanka. L’administratrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power, a notamment annoncé en septembre 2022 une aide supplémentaire d’un montant de 40 millions de dollars pour fournir des engrais aux agriculteurs sri-lankais et une autre de 20 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires immédiats du pays.
- Feed the Future (FTF), l’initiative pangouvernementale américaine de près de 1,2 milliard de dollars par an pour lutter contre la faim, la pauvreté et la malnutrition dans le monde, est active au Bangladesh. L’année dernière, FTF est passée de 12 à 20 pays, pour inclure Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie, où des programmes pour la croissance économique par le biais de l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition seront mis en œuvre.
Santé mondiale :
La pandémie de COVID-19 a souligné la nécessité de réponses énergiques et coordonnées pour relever les défis sanitaires. Nous resterons un partenaire solide des pays de l’IOR dans le cadre du renforcement des systèmes de santé qui ont été mis à rude épreuve par trois années de pandémie. Nous continuerons à travailler à la préparation et la coordination mondiale en vue des urgences sanitaires futures et à relever les défis sanitaires existants aggravés par la COVID-19.
- Le gouvernement américain a fait don de plus de 200 millions de doses de vaccin COVID-19 sûres et efficaces à 44 pays d’Afrique subsaharienne (dont tous les pays de l’IOR à l’exception de Djibouti et de l’Érythrée) en partenariat avec COVAX et l’African Vaccine Acquisition Trust. Le gouvernement des États-Unis a en outre fait don de 2,7 milliards de dollars pour faciliter la lutte contre la COVID-19 dans toute l’Afrique subsaharienne.
- Sur les plus de 687 millions de doses de vaccin COVID-19 sûres et efficaces que les États-Unis ont données dans le monde, à la fois bilatéralement et en partenariat avec COVAX, plus de 265 millions étaient destinées à des pays de la région indopacifique.
- Les États-Unis ont également soutenu la production de doses de vaccin supplémentaires dans la région par le biais du Quad Vaccine Partnership avec l’Australie, l’Inde et le Japon.
- Suite à la confirmation d’une épidémie de maladie à virus de Marburg le 21 mars, les États-Unis ont travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement tanzanien, l’Organisation mondiale de la santé et d’autres partenaires nationaux et régionaux pour mobiliser une réponse efficace. Il s’agissait en particulier de la fourniture d’une assistance technique, d’équipements de protection individuelle et de plans visant à mobiliser 1,3 million de dollars dans le cadre d’activités de prévention clés et d’interventions critiques.
- Le 30 mars, la société pharmaceutique américaine Moderna a signé un accord avec le gouvernement kenyan pour construire une usine de fabrication de vaccins à ARNm de 500 millions de dollars au Kenya, une expansion significative de la capacité de fabrication régionale pour contribuer à améliorer les résultats sanitaires dans les pays africains.
Des océans sûrs et sécurisés :
- Les États-Unis travaillent avec des partenaires de toute la région de l’océan Indien pour nouer et améliorer des partenariats qui renforcent les capacités régionales et les capacités d’interdiction et d’application de la loi.
- Les États-Unis ont versé plus de 13,7 millions de dollars aux communautés côtières résilientes pour améliorer la gestion durable des écosystèmes marins et côtiers au Mozambique, et plus de 1,1 million de dollars sous forme de contributions volontaires à l’AIEA. Ces fonds permettent de financer un projet avec l’Indonésie sur le recyclage des déchets plastiques avant qu’ils n’atteignent l’océan.
- Dans le cadre d’une stratégie nationale quinquennale de lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, les États-Unis ont fourni 8,9 millions de dollars pour la création de l’équipe de formation des garde-côtes américains en Asie du Sud-Est afin d’améliorer l’application de la loi maritime, la sécurité et l’interopérabilité dans la région.
- L’administration prévoit de fournir 6 millions de dollars, en collaboration avec le Congrès américain, pour des initiatives régionales de sécurité maritime en partenariat avec le Bangladesh, l’Inde, les Maldives et le Sri Lanka.
- Grâce à la conduite de manœuvres liées à la sécurité navale et maritime tels que Cooperation Afloat Readiness and Training, Southeast Asia Cooperation and Training, ainsi que la formation des partenaires des forces d’opérations spéciales maritimes avec le Bangladesh, le Sri Lanka et les Maldives, nous renforçons notre capacité à travailler ensemble sur les enjeux de la sécurité maritime.
Comores, Maurice et Seychelles :
L’engagement des États-Unis dans la région de l’océan Indien comprend une collaboration avec les Comores, Maurice et les Seychelles pour promouvoir une région de l’océan Indien occidental sûre, sécurisée et prospère. Notre engagement à travailler en partenariat en matière de sécurité maritime est solide, comme l’a démontré plus récemment leur participation, avec quatorze autres pays, à l’exercice d’entraînement naval Cutlass Express du 17 mars du Commandement des États-Unis pour l’Afrique et au renforcement continu des capacités permis par l’UNODC et financé par les États-Unis.
Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/u-s-relationship-with-the-indian-ocean-rim-association-and-commitment-to-the-indian-ocean-region/
Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.