La Maison-Blanche
Le 31 mars 2023
Fiche d’information
À Lusaka, en Zambie, en réponse à l’appel de la vice-présidente Kamala Harris au secteur privé en faveur de la promotion et de l’amélioration de la résilience, de l’adaptation et de l’atténuation des changements climatiques dans toute l’Afrique, le secteur privé a pris de nouveaux engagements à hauteur de plus de 7 milliards de dollars. Le gouvernement américain annonce également de nouveaux financements et initiatives fédéraux pour élargir l’accès aux services d’information sur le climat et favoriser la résilience et l’adaptation au climat. Ces nouveaux investissements et initiatives généreront d’importants avantages économiques et permettront de répondre aux besoins pressants des nations africaines résultant de la crise climatique, notamment les problèmes de sécurité alimentaire, en contribuant à améliorer la condition de plus de 116 millions d’agriculteurs et à la promotion d’une agriculture climato-intelligente. Ces annonces témoignent de l’engagement de l’Amérique à travailler avec les peuples et les gouvernements africains, aux côtés du secteur privé, pour aider le continent à atteindre ses objectifs d’adaptation et de résilience climatiques, d’accès à l’énergie propre et de transition énergétique juste.
Les pays africains ont historiquement relativement peu contribué à la crise climatique, mais sont disproportionnellement touchés par ses impacts. L’administration Biden-Harris comprend que pour faire face à la crise climatique en Afrique, nous devons travailler ensemble, en formant de nouvelles coalitions entre le gouvernement américain, les gouvernements africains, la société civile et le secteur privé.
Investissements du secteur privé
La vice-présidente, dans le cadre de son appel au secteur privé pour promouvoir la résilience, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de celui-ci dans toute l’Afrique, annonce les 27 engagements suivants du secteur privé et philanthropique en faveur de l’aide aux agriculteurs, de l’agriculture climato-intelligente, de la durabilité, de l’énergie et des transports propres.
Soutenir les agriculteurs et l’agriculture climato-intelligente
- Pula, une compagnie d’assurance et de technologie agricole, répond à l’appel à l’action du plan présidentiel d’urgence pour l’adaptation et la résilience (PREPARE) et s’est engagée à accroître sa couverture pour 100 millions de petits exploitants agricoles en Afrique subsaharienne en offrant jusqu’à 20 milliards de dollars de couverture d’assurance d’ici 2026. Les petits exploitants paient 20 dollars pour 200 dollars de couverture d’assurance. Le fait que des agriculteurs auparavant non assurés bénéficient d’une couverture peut générer un impact positif direct pour les ménages agricoles d’Afrique en contribuant à sécuriser leurs moyens de subsistance en les protégeant contre le risque de pertes financières du fait d’événements liés au climat.
- Mastercard, une société de paiement et de technologie, répond à l’appel à l’action PREPARE et s’est engagée à accroître l’accès à sa plateforme Community Pass à un total de 15 millions d’agriculteurs en Afrique d’ici 2027, pour stimuler la production et favoriser les opportunités économiques. Community Pass est une plate-forme numérique interopérable partagée qui offre une approche commercialement durable pour faire évoluer la prestation de services et accroître l’accès aux services essentiels, notamment les soins de santé, l’agriculture et le micro-commerce, pour les personnes vivant dans des communautés mal desservies, éloignées et souvent hors ligne. Le Community Pass permet aux agriculteurs de bénéficier de prix plus élevés en facilitant un meilleur accès aux acheteurs et en favorisant une plus grande transparence des prix. Community Pass permet également d’accéder aux intrants, à des conseils et à d’autres prestataires de services financiers. Ensemble, ces services améliorent les pratiques agricoles des petits exploitants agricoles, ce qui se traduit par un système agricole plus résilient, durable et productif.
- SunCulture, une société d’irrigation solaire axée sur l’Afrique, s’engage à mobiliser 100 millions de dollars de capitaux privés et 40 millions de dollars de subventions/de bourses pour déployer des systèmes d’irrigation solaire chez les petits exploitants agricoles afin d’assurer la sécurité alimentaire au Kenya d’ici 2028. SunCulture prévoit d’installer 274 000 systèmes d’irrigation solaire sur des petites exploitations agricoles représentant près de 1,1 million de bénéficiaires directs, pour créer 411 000 emplois, cultiver 7,1 millions de tonnes métriques de denrées alimentaires et générer 5 milliards de dollars de revenus supplémentaires pour les petits exploitants agricoles.
- One Acre Fund, un prestataire de services agricoles aux petits exploitants africains en partenariat avec les gouvernements locaux, s’est engagé à lever et investir un fonds de 100 millions de dollars pour aider 1 million d’agriculteurs à planter un milliard d’arbres d’ici 2030. Les petits exploitants agricoles plantent des arbres pour récolter des branches et du bois, améliorer l’environnement agricole et piéger du carbone.
- Touton SA, un acteur agro-industriel, dirige un consortium qui devrait mobiliser 79,2 millions de dollars pour l’approvisionnement en cacao durable d’ici 2025 et bénéficier à environ 150 000 Ghanéens. Il est aidé par Palladium dans le cadre du projet Partnership for Forests (P4F, Partenariat pour les forêts) et développera et pilotera un modèle de gouvernance pour l’ensemble du paysage de Juaboso-Bia pour promouvoir une production de cacao durable et sans déforestation tout en protégeant les forêts désignées comme zones d’interventions prioritaires.
- AlphaTalentsAfrica (ATA), une société d’investissement au service des écosystèmes agroalimentaires en Afrique, s’est engagée à investir 50 millions de dollars dans l’industrie agroalimentaire en Afrique au cours des 20 prochaines années. ATA a engagé 9 millions de dollars pour son premier investissement sur les 50 millions de dollars dans un fabricant d’ingrédients à base de quinine pour l’industrie des boissons et de produits pharmaceutiques à base de plantes médicinales dont le siège est en république démocratique du Congo.
- AgDevCo, un investisseur spécialisé dans l’agro-industrie africaine, investit 10 millions de dollars dans la foresterie durable via New Forests Company. New Forests Company est l’une des principales sociétés forestières d’Afrique de l’Est, avec plus de 30 000 hectares de plantations en Ouganda et en Tanzanie. L’entreprise soutient également plus de 6 000 petits exploitants agricoles par le biais du programme de plantation villageoise de l’entreprise. Tout le bois est certifié par le Forest Stewardship Council (FSC) et les plantations piègent des volumes importants de carbone qui augmenteront encore avec la maturation de l’entreprise et des plantations forestières villageoises.
- Switch Bioworks, une entreprise d’engrais vivants, a engagé 10 millions de dollars pour créer des biofertilisants durables en Afrique au cours des trois prochaines années. Un bon biofertilisant a le potentiel de tripler la productivité par acre avec moins d’un dixième des émissions de gaz à effet de serre des engrais synthétiques.
- Agrinfo Company Limited, une société d’imagerie aérienne et d’intelligence artificielle qui aide les agriculteurs à prendre des décisions éclairées en matière de cultures, a engagé 2 millions de dollars pour créer un réseau de 3 000 pilotes de drones susceptibles de recueillir et d’analyser des données qui aideront 1 million d’agriculteurs en Afrique d’ici 2030.
- Corteva, une entreprise d’agroscience dédiée à l’agriculture, a engagé 250 000 $ pour financer des solutions post-récolte climato-intelligentes en Éthiopie pour 230 000 petits exploitants agricoles, et a récemment engagé 100 000 $ pour la recherche en vue de l’application des techniques d’édition de gènes pour créer un sorgho « intelligent » résistant aux parasites en 2025. Ces collaborations permettront d’accroître les revenus et la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles en Afrique, dans un contexte de menaces croissantes liées au changement climatique, aux ravageurs et aux maladies.
- Land O’ Lakes Venture 37, la filiale de développement international à but non lucratif de la coopérative agricole appartenant à ses membres, travaille dans le cadre du portefeuille de projets Dairy Nourishes Africa, fondé par la Global Dairy Platform basée à Chicago et en partenariat avec la société basée à Boston Bain & Company. Ce partenariat public/privé unique d’une durée de 15 à 20 ans favorisera un développement économique inclusif et climato-intelligent dans le secteur laitier de quatre pays d’Afrique de l’Est, et plus de 10 millions d’acteurs à ressources et opportunités limitées pourront en bénéficier. Les projets visent à nourrir 40 000 enfants par jour et à doubler les revenus de 250 000 agriculteurs à vocation commerciale au cours des 10 prochaines années.
- McCormick, une entreprise mondiale d’arômes dont le siège est aux États-Unis, répond à l’appel à l’action PREPARE et, par le biais de son cadre Grown for Good, investit dans la résilience de plus de 30 000 agriculteurs via leurs chaînes d’approvisionnement. Ils se sont fixé un objectif ambitieux d’approvisionnement durable à 100 % pour leurs cinq principaux ingrédients de marque pour 2025 et sont déjà parvenus à une durabilité à 100 % pour leur chaîne d’approvisionnement en vanille provenant de Madagascar.
Favoriser la durabilité, l’énergie et les transports propres
- African Parks, une organisation de protection de la nature à but non lucratif qui réhabilite et gère des parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales de l’ensemble de l’Afrique, s’est engagée à gérer 8 nouveaux parcs d’ici 2030, portant leur nombre à 30. Pour atteindre cet objectif de 30 parcs d’ici 2030, African Parks s’engage à lever et investir 1,25 milliard de dollars supplémentaires en Afrique au cours des 7 prochaines années. Il s’agira de fonds déjà mobilisés ainsi que de futures collectes de fonds.
- Cambridge Industries Ltd (CIL), une société d’ingénierie, de conception, d’approvisionnement et de construction axée sur des projets d’énergie renouvelable dans toute l’Afrique, a engagé 950 millions de dollars pour décarboner la gestion des déchets à Kinshasa, en s’appuyant sur quatre parcs industriels de valorisation des déchets pour l’économie circulaire. Le projet de gestion universelle des déchets qui reposera sur des digesteurs anaérobies pour la valorisation énergétique des déchets et un programme de recyclage de haute qualité devrait fournir des services de collecte et d’élimination des déchets à plus de 3,5 millions de ménages, de l’électricité à 400 000 ménages et créer des opportunités d’emploi pour plus de 35 000 habitants d’ici 2030.
- ABD Group, une société de développement de projets axée sur l’Afrique, s’engage à financer et à opérationnaliser un projet d’électrification avec Tanzania Electric Supply Company Limited (Tanesco) en développant deux projets d’énergie à cycle combiné au gaz pour produire 900 MW d’électricité grâce à de nouvelles centrales électriques afin d’élargir l’accès à l’énergie dans le cadre d’un projet évalué à 800 millions de dollars. Le groupe ABD a également développé et obtenu un financement pour la construction de cinq usines de traitement des eaux usées en Côte d’Ivoire d’une valeur de 52 millions de dollars. La construction débutera au deuxième trimestre 2023 avec cinq stations d’épuration et une station de pompage. Le projet devrait permettra à 40 000 ménages des collectivités de logements sociaux de bénéficier du traitement des eaux usées.
- Combustion Associates Inc (CAI), un fournisseur d’équipements de centrales électriques spécialisé dans les centrales de production d’électricité à turbine à gaz, s’est engagé à verser 600 millions de dollars pour réduire les émissions de gaz à effet de serre par décharge grâce à son programme d’élimination des gaz de torche au Nigeria d’ici 2025.
- SAGLEV Inc., une société de montage, de fabrication et de distribution de véhicules, engage 600 millions de dollars dans des usines d’assemblage de véhicules électriques pour le Ghana, avec des services en Côte d’Ivoire, au Nigeria et en Afrique du Sud d’ici 2027. Elle créera 150 emplois directs et jusqu’à 25 000 emplois indirects d’ici 2027.
- The Emissions Capture Company (ECCO), une plateforme de gestion des émissions utilisant des solutions basées sur l’IA qui traitent et affinent les émissions et les flux de déchets industriels en composés et produits de valeur au service de l’économie verte, s’engage à réduire les émissions et les déchets des sites industriels en commençant par l’Afrique. Ayant déjà livré son premier site de capture de carbone près de Pretoria en 2019, le programme d’ECCO engage au moins 550 millions de dollars entre 2023 et 2029 pour se développer en Afrique et ensuite dans le monde entier, en déployant ses technologies exclusives pour fabriquer des produits de base durables utilisés dans les soins de santé, les articles ménagers, l’agriculture et les emballages durables.
- L’Africa Finance Corporation, une institution multilatérale panafricaine de financement du développement, investira et mobilisera 510 millions de dollars pour la première clôture initiale de 750 millions de dollars d’un Fonds pour la résilience climatique des infrastructures (ICRF) de 2 milliards de dollars avec pour mission d’intégrer le risque climatique dans les infrastructures physiques construites sur le continent. L’ICRF a été lancé l’année dernière et se concentre sur les quatre secteurs suivants : transport et logistique, énergie et énergies renouvelables, télécommunications et infrastructure numérique, parcs industriels et zones économiques spéciales. Il s’agit du premier programme d’adaptation à grande échelle de ce type, et il offre une opportunité unique de faciliter le développement durable en Afrique tout en atténuant les impacts du changement climatique grâce à une approche de financement mixte pour réduire les risques des opportunités d’investissement.
- CrossBoundary Energy, une société d’investissement, a engagé 500 millions de dollars pour soutenir des solutions énergétiques propres pour les entreprises africaines au cours des deux prochaines années. Selon les données de la Banque mondiale, l’accès à une électricité fiable et abordable est la contrainte la plus importante à la croissance économique sur le continent. CBE relève ce défi en fournissant aux entreprises africaines une énergie renouvelable entièrement financée. CBE prévoit d’employer plus de 6 000 personnes et d’économiser aux entreprises africaines entre 6,5 et 13 millions de dollars par an en frais d’électricité.
- Wilderness, un pionnier de l’écotourisme, et le développeur de compensation carbone Carbon Ark ont signé un partenariat avec le gouvernement zambien qui vise à protéger des millions d’hectares de forêt menacée et à « rétablir à l’état sauvage » des zones de biodiversité auparavant vierges endommagées par l’activité humaine. Le partenariat vise à autonomiser les communautés locales et à étendre l’habitat des espèces sauvages en voie de disparition grâce à la mise en œuvre d’un projet de séquestration du carbone à haute intégrité. Carbon Ark prévoit que ce projet de partenariat déploiera plus de 500 millions de dollars en investissements opérationnels et créera plus de 1 000 emplois communautaires. Le partenariat est également soutenu par la société américaine d’investissement à impact TPG Rise, Bank of America et Jet Blue Ventures via Rubicon Carbon.
- C1 Ventures, un fonds d’investissement dans les technologies climatiques axé sur la décarbonation des industries à grande échelle à l’aide des technologies de pointe, s’est associé à d’autres investisseurs pour engager 250 millions de dollars dans la biofabrication en Afrique au cours des quatre prochaines années. La société discrète, soutenue par C1 Ventures, utilisera une technique de fermentation de précision à base de gaz pour créer des protéines d’alimentation animale et des plastiques biodégradables à l’aide de gaz CO2 et CH4 capturés à partir de sources naturelles et industrielles concentrées.
- La Coalition pour l’entrepreneuriat climatique (Coalition for Climate Entrepreneurship ou CCE), qui comprend le Gaia Africa Climate Fund, MassChallenge, Village Capital, SVG’s Thrive Africa et d’autres partenaires, mobilise plus de 200 millions de dollars pour identifier et soutenir les créateurs d’entreprises émergentes dans le secteur du développement durable en Afrique, notamment en facilitant la mise à l’échelle des marchés mondiaux de leurs innovations.
- Roam, une entreprise de véhicules électriques du Kenya, entend collecter et investir 150 millions de dollars au cours des huit prochaines années pour développer des motos et des solutions de transport en commun électriques abordables spécialement conçues pour offrir une solution de transport propre aux consommateurs des marchés émergents, et se traduire par des avantages économiques pour les micro-entrepreneurs et les navetteurs. Le projet de Roam réduira les émissions de CO2 tout en créant 300 emplois directs et plus de 24 000 emplois indirects d’ici 2026 dans le cadre d’une stratégie de recrutement inclusive.
- Vista Bank Group, une société holding de services financiers dont l’objectif est de mettre en place une institution financière panafricaine de classe mondiale, s’engage à investir 100 millions de dollars dans le cadre d’initiatives de développement durable au cours de l’année prochaine, telles que des projets d’énergie renouvelable et des programmes de reboisement sur le continent africain. Cet engagement contribuera à garantir que les investissements soutiennent une économie résiliente et génèrent des rendements financiers et une valeur positive pour la société en respectant les contraintes environnementales.
- Le Forum économique mondial (WEF), une organisation non gouvernementale internationale indépendante, annonce publiquement l’engagement récent de 18,2 millions de dollars par son Global Plastic Action Partnership (un consortium de partenaires des secteurs public et privé) pour la réduction de la pollution par le plastique au Ghana par le biais du Ghana National Plastic Action Partnership (sa plateforme nationale de collaboration multipartite). Cet engagement aidera le Ghana à passer à une économie circulaire des plastiques.
- Transvolt Energy Systems Limited, une société de stockage d’énergie propre, s’est engagée à lever 10 millions de dollars pour implanter une usine d’assemblage de batteries au lithium en Afrique d’ici 2024. Cette usine de fabrication favorisera l’accès à l’énergie propre, réduira le coût des installations locales d’énergie propre, générera des marchés secondaires basés sur les batteries reconditionnées et créera 1 200 opportunités d’emplois directs et indirects.
Engagements du gouvernement américain
Pour accélérer davantage la mise en œuvre du plan présidentiel d’urgence pour l’adaptation et la résilience (PREPARE) qui vise à aider plus d’un demi-milliard de personnes dans les pays en développement à s’adapter et à gérer les impacts du changement climatique au cours de cette décennie, l’administration Biden-Harris annonce les initiatives suivantes en reconnaissance de l’urgence critique de renforcer la résilience climatique sur le continent africain. Ces annonces s’appuient sur les annonces bilatérales sur l’adaptation, la résilience et l’atténuation du changement climatique de la vice-présidente au Ghana, en Tanzanie et en Zambie.
Élargir l’accès aux services d’information sur le climat
- Le service de prévision de débit GEOGlows. La National Oceanic and Atmospheric Association (NOAA) entend résolument conserver son rôle de chef de file dans le cadre de l’Initiative mondiale Group on Earth Observations Global Water Sustainability Initiative (GEOGloWS), qui fournit des prévisions fiables sur 15 jours et 50 ans de données historiques sur le débit de chaque fleuve dans le monde grâce à un service Web gratuit et ouvert. Au cours des cinq prochaines années, les États-Unis, y compris la NOAA et la National Aeronautics and Space Administration (NASA), ainsi que d’autres partenaires, engageront 1,5 million de dollars pour améliorer la mise en œuvre du service GEOGloWS en Tanzanie, au Botswana et au Kenya, en s’appuyant sur les succès antérieurs au Malawi. GEOGloWS travaillera directement avec les pays partenaires sur la mise en œuvre, notamment des ateliers de développement des capacités avec les organisations d’utilisateurs. Grâce à son soutien au service de prévision des débits d’eau du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) de GEOGloWS, la NOAA contribue au plan d’action exécutif de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) en vue de la mise en place d’une alerte précoce pour tous d’ici 2027.
- Extension des réseaux de stations météorologiques en Afrique. En Afrique subsaharienne, le réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWS NET) de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) investira près de 10 millions de dollars dans des stations météorologiques et le renforcement des capacités pour les utiliser et les entretenir au cours des cinq prochaines années avec 10 gouvernements africains, à commencer par le Kenya. Ces partenariats aideront les gouvernements à développer ou à renforcer la capacité de communication des données des stations météorologiques et d’intégration de ces informations aux observations de la Terre pour améliorer les prévisions climatiques, météorologiques et d’insécurité alimentaire aiguë. L’investissement de l’USAID dans ces services bénéficiera également à d’autres secteurs tels que la santé ; l’agriculture ; l’eau, l’assainissement et l’hygiène ; et l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques de catastrophe ; contribuant ainsi à sauver des vies et préserver des moyens de subsistance. Cette extension de FEWS NET aidera la région et la communauté internationale à surveiller l’évolution rapide de notre climat et à soutenir les systèmes d’alerte précoce face aux aléas climatiques et à l’insécurité alimentaire aiguë.
- Youth Mappers. Une réponse cartographique mondiale pour le développement de l’Afrique. Avec le soutien du GeoCenter de l’USAID des jeunes de 70 pays issus de plus de 350 universités appliquent la technologie géospatiale pour contribuer aux résultats humanitaires et à la résolution des problèmes de développement international liés à la pauvreté, aux maladies et au changement climatique. Dans le cadre de son programme YouthMappers, l’USAID investira 600 000 dollars pour permettre à plus de 5 000 étudiants dans les universités du monde entier de cartographier les communautés des pays africains à l’aide d’observations sur la Terre et de données satellitaires. Les nouvelles données seront utilisées dans le cadre d’actions dans les domaines de la santé, de la sécurité alimentaire, de la sécurité énergétique, de la réponse aux catastrophes et de la résilience des communautés locales.
- FEWS NET Health Threat Extension. Grâce à l’activité pilote d’extension des menaces sanitaires (HTE) du Réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWS NET), les missions de l’USAID en Somalie et au Mozambique exploreront les menaces sanitaires sensibles au climat à l’origine d’impacts intersectoriels et s’efforceront d’y remédier. Chaque mission adoptera une approche interdisciplinaire pour intégrer les données et informations locales sur la santé, le climat, le système terrestre et les sciences sociales. Ces projets exploiteront et amélioreront les systèmes de données existants pour faire progresser les systèmes d’alerte précoce des menaces pour la santé fondés sur des données probantes. Les projets faciliteront la prise de décision, la prévention et la planification fondées sur des données probantes en ce qui concerne les menaces anticipées pour la santé et leur relation avec l’insécurité alimentaire et hydrique et d’autres défis dans le domaine du développement.
Améliorer la résilience et l’adaptation au changement climatique
- Accès à l’énergie et résilience climatique. Le Fonds de développement pour l’Afrique des États-Unis (USADF) a engagé jusqu’à 1,5 million de dollars de subventions au cours de l’exercice fiscal 2023 pour les défis énergétiques hors réseau nouveaux et élargis de l’USADF. Les domaines sur lesquels les défis se concentreront sont entre autres l’électrification des établissements de santé, l’énergie pour l’agriculture, les femmes dans le secteur de l’énergie, l’utilisation productive de l’énergie et les solutions énergétiques innovantes qui favoriseront la réalisation des objectifs des gouvernements africains d’accroître l’accès à l’énergie et d’améliorer le niveau de vie dans les communautés non desservies et mal desservies d’Afrique. Ce programme portera plus particulièrement sur l’énergie pour l’agriculture, les femmes dans le secteur de l’énergie et l’électrification des établissements de santé.
- Semaine de l’innovation pour le climat États-Unis-Afrique. L’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) fera progresser le développement de projets de résilience et d’adaptation au climat en Afrique en organisant une Semaine de l’innovation pour le climat États-Unis-Afrique, aux États-Unis, pour les dirigeants de l’ensemble du continent. Cet engagement de création de partenariats comprendra des missions commerciales inversées parallèles dans plusieurs villes américaines, afin de présenter des innovations américaines en matière de technologies, de services et de meilleures pratiques susceptibles de bénéficier aux infrastructures de gestion de l’eau et aux systèmes d’alerte précoce et de gestion des urgences d’Afrique.
Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2023/03/31/fact-sheet-vice-president-harris-announces-over-7-billion-in-private-sector-and-u-s-government-commitments-to-promote-climate-resilience-adaptation-and-mitigation-across-africa/
Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.