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La Maison-Blanche
Le 29 mars 2023
Fiche d’information

La promotion de l’équité et de l’égalité entre les genres est la pierre angulaire de la politique étrangère des États-Unis en Afrique et dans le monde. L’amélioration de la condition économique des femmes et des filles n’est pas seulement une question de droits de la personne, de justice et d’équité, c’est aussi un impératif stratégique qui réduit la pauvreté et favorise une croissance économique durable, facilite l’accès à l’éducation, améliore les résultats en matière de santé, favorise la stabilité politique, et encourage la démocratie.

En particulier, la fracture numérique entre les genres compromet la pleine participation des femmes à l’économie du XXIe siècle. À l’échelle mondiale, environ 260 millions d’hommes de plus que de femmes utilisaient Internet en 2022, et cet écart s’est creusé de 20 millions au cours des trois dernières années. Il est particulièrement marqué en Afrique, où les données de l’Union internationale des télécommunications montrent que soixante-six pour cent des femmes n’utilisent pas Internet.

Pour remédier à cette disparité, l’administration Biden-Harris continuera de travailler avec d’autres gouvernements, le secteur privé, des fondations et des organisations multilatérales pour contribuer à réduire la fracture numérique, favoriser un accès significatif équitable à une finance numérique et à d’autres services en ligne, et s’attaquer aux normes sociales qui font obstacle à la pleine participation des femmes à l’économie numérique. De manière plus large, l’administration Biden-Harris continuera à promouvoir l’autonomisation économique des femmes.

Dans cette perspective, à Accra, au Ghana, la vice-présidente annonce une série d’investissements et d’initiatives du gouvernement américain et en réponse à son appel à l’investissement du secteur privé et de la communauté philanthropique. La vice-présidente fait également une série d’annonces au nom de l’administration Biden-Harris pour favoriser l’inclusion politique, économique et sociale des femmes en Afrique, sur la base des initiatives lancées lors du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique de décembre 2022, notamment l’initiative pour la transformation numérique avec l’Afrique (Digital Transformation with Africa ou DTA).

 

  • 60 millions de dollars pour lancer le Fonds pour les femmes dans l’économie numérique : L’Agence des États-Unis pour le développement international et la Fondation Bill & Melinda Gates annoncent un nouveau fonds pour accélérer la réduction de la fracture numérique entre les genres, avec un investissement combiné de 60 millions de dollars, dont au moins la moitié se concentrera sur l’Afrique.
  • Près de 400 millions de dollars d’engagements du secteur privé pour favoriser la réduction de la fracture numérique entre les genres : Ces engagements qui totalisent près de 400 millions de dollars viennent étayer les principaux piliers guidant le travail du gouvernement américain pour réduire la fracture numérique entre les genres.
  • 528 millions de dollars d’engagements du secteur privé au service de l’autonomisation économique des femmes en Afrique : ces engagements, d’un total de plus de 528 millions de dollars, soutiennent de manière plus large les programmes intégrant la dimension du genre.
  • Initiatives du gouvernement américain de 47 millions de dollars pour faire progresser l’égalité des genres en Afrique : ces initiatives, qui se montent à un total plus de 47 millions de dollars, représentent de nouvelles annonces et initiatives au nom de l’administration Biden-Harris pour favoriser l’inclusion politique, économique et sociale des femmes en Afrique, en s’appuyant sur les initiatives lancées au Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique en décembre 2022.

 

Fonds pour les femmes dans l’économie numérique

L’Agence des États-Unis pour le développement international et la Fondation Bill & Melinda Gates annoncent le Fonds pour les femmes dans l’économie numérique, un effort conjoint visant à réduire la fracture numérique entre les genres. L’USAID mobilisera 50 millions de dollars et la Fondation Gates 10 millions de dollars respectivement d’ici 2026, au moins la moitié de ces ressources étant concentrées sur l’Afrique.

Ce nouveau fonds accélérera les progrès pour combler la fracture numérique entre les genres en mettant en œuvre à plus grande échelle des solutions éprouvées et fondées sur des données probantes qui améliorent les revenus, la sécurité économique et la résilience des femmes. Le Fonds financera des programmes qui font progresser l’accès numérique et le rendront plus abordable ; développera des produits et des outils pertinents ; offrira une formation à l’alphabétisation et aux compétences numériques ; favorisera la sécurité en ligne ; et investira dans des données et des recherches ventilées par sexe.

L’USAID mobilisera son engagement dans cet effort, sous réserve de la disponibilité des fonds, parallèlement à d’autres initiatives du gouvernement américain axées sur la promotion de l’égalité entre les genres et de la connectivité numérique en Afrique dans le cadre de la DTA.

Engagements supplémentaires du secteur privé et philanthropique pour favoriser la réduction de la fracture numérique entre les genres

 

La vice-présidente annonce près de 400 millions de dollars d’engagements de la part du secteur privé et philanthropique, en réponse à son appel à soutenir les principaux piliers du Fonds pour les femmes dans l’économie numérique :

  • La Fondation Bill & Melinda Gates s’est engagée à investir 40 millions de dollars, en plus de son engagement dans le cadre du Fonds pour les femmes dans l’économie numérique, pour réduire la fracture numérique entre les genres en Afrique et en Asie du Sud.
  • Delphos International, Ltd., une société de conseil financier, s’est engagée à mobiliser 250 millions de dollars d’ici 2027 pour faire progresser la sécurité économique des femmes en Afrique, dont 100 millions de dollars pour des projets visant à favoriser l’égalité numérique des genres et les contributions des femmes à l’énergie propre, notamment par le biais de produits bénéficiant particulièrement aux clientes ou soutenant des entreprises dirigées par des femmes.
  • InfraCredit s’est engagé à fournir des garanties en monnaie locale pour débloquer jusqu’à 68,6 millions de dollars de capitaux d’emprunt intérieurs, avec le soutien de partenaires de développement, afin de financer des entreprises du secteur privé fournissant un accès au réseau mobile grâce à l’énergie solaire dans les zones non desservies et mal desservies du Nigeria. Il déploiera jusqu’à 2 000 stations rurales de réseau mobile, ce qui permettra la création de jusqu’à 1 million d’emplois d’ici 2030. Cela devrait accroître la connectivité numérique de jusqu’à 4 millions de femmes au Nigéria d’ici 2030.
  • Vista Bank et Cybastion Institute of Technology se sont engagés à investir 20 millions de dollars pour constituer une main-d’œuvre diversifiée en matière de cybersécurité en Afrique francophone en offrant d’ici 2026 une formation et des certifications en matière de technologie numérique et de cybersécurité à au moins 100 000 femmes issues de communautés à faible revenu et sous-représentées en Afrique francophone dans le cadre du programme Vista-Cybastion CyberWomen Immersion.
  • Betacube, une société de conseil en technologie, s’est engagée à investir 15 millions de dollars pour soutenir d’ici 2025 80 start-ups technologiques dirigées par des Africains par an, dont la moitié sera dirigée par des femmes. Dans le cadre des prochaines éditions de son programme TechAfricanWomen, Betacube aidera les créatrices d’entreprises africaines à lancer de solides startups technologiques, prêtes pour le marché et l’investissement, et ciblera 16 pays africains en 2023, 32 pays africains en 2024 et 50 pays africains en 2025.
  • Visa Foundation prévoit de favoriser la participation des femmes à l’économie numérique au moyen de la mobilisation de subventions et d’investissements à impact de 5 millions de dollars. Le soutien de la Visa Foundation porterait principalement sur l’amélioration de l’accès aux solutions financières et à d’autres services pour les femmes créatrices d’entreprises en Afrique subsaharienne, afin de favoriser un accès financier numérique équitable alors que les pays poursuivent leur passage au numérique.
  • CARE a engagé 5 millions de dollars pour faire progresser l’égalité numérique entre les genres en Afrique. Cela comprend 3 millions de dollars, l’organisation entend lever 2,5 millions de dollars en plus des 500 000 dollars recueillis sous forme de financement de démarrage, pour élargir la portée du paquet Digital CARE à 1 million de personnes au Rwanda, en Ouganda et dans toute l’Afrique d’ici 2028, et permettre un accès équitable à Internet et à tous ses avantages. CARE a mobilisé 2 millions de dollars pour donner accès à 30 000 femmes membres d’associations villageoises d’épargne et de crédit de toute la Tanzanie aux plateformes numériques « Chomoka » qui leur permettent de construire des identités numériques et d’accéder à des services financiers numériques.
  • Le Centre du commerce international s’est engagé à investir 3 millions de dollars d’ici 2025 pour permettre à plus de 5 000 micro, petites et moyennes entreprises (MPME) africaines dirigées par des femmes d’améliorer leur compétitivité dans le secteur du commerce numérique, et à 3 000 MPME dirigées par des femmes d’effectuer des opérations commerciales internationales via des moyens numériques.
  • Yeleen Enterprises, une entreprise à impact social, s’est engagée à investir 300 000 $ pour piloter un programme de paiements numériques pour ses fournisseurs africains de beurre de karité, en équipant au moins 100 femmes fournisseurs au Ghana de téléphones portables et en les intégrant aux systèmes de paiement numériques pour recevoir des virements d’argent mobiles d’ici fin 2025. Le programme s’étendra au Tchad, au Mali, au Maroc, au Sénégal, au Soudan du Sud et à l’Ouganda au cours des 10 prochaines années.
  • La Fondation Pfizer a engagé 100 000 dollars supplémentaires pour aider Living Goods au Kenya à utiliser la technologie numérique pour autonomiser les agents de santé communautaires de première ligne, en particulier les femmes, à la fois en tant que prestataires et bénéficiaires de soins de santé. L’application Smart Health de Living Goods permet aux agents de santé communautaires de fournir des soins vitaux à la demande aux familles dans le besoin, de soigner les enfants malades, d’aider les femmes enceintes, de conseiller les femmes sur les choix modernes de planification familiale, d’éduquer les familles en matière de santé et de dispenser des médicaments à fort impact. Pfizer s’est également engagé à développer une application « Femmes vivant avec le cancer en Afrique », qui sera gratuite pour les utilisatrices afin de réduire la stigmatisation et d’accroître la capacité des femmes à se renseigner sur les cancers, les traitements et, en fin de compte, à vivre avec le cancer.
  • Microsoft Corporation s’est engagée à former et à certifier au moins 1 million de femmes dans toute l’Afrique d’ici juin 2025 grâce à son programme Skills for Jobs. Pour atteindre cet objectif, Microsoft Corporation et l’Organisation internationale du travail se sont engagées, par le biais du partenariat Women in Business, à atteindre 30 000 femmes dans le monde, en mettant initialement l’accent sur l’Égypte, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal et l’Afrique du Sud, avec des formations aux technologies numériques très demandées, un accompagnement professionnel et un mentorat en affaires, ainsi que des allocations pour rechercher des emplois et des opportunités de revenus dans l’économie numérique. Microsoft Corporation s’est en outre engagée, en collaboration avec Africa Tikkun, une organisation à but non lucratif sud-africaine, à dispenser une formation en cybersécurité et une aide à l’emploi à plus de 3 000 jeunes demandeurs d’emploi en Afrique du Sud, dont la majorité seront des femmes.
  • Microsoft Corporation s’est engagée à intégrer des programmes en matière d’égalité des genres dans ses partenariats Airband à l’échelle mondiale, y compris en Afrique, dans le but de former et d’autonomiser les femmes créatrices d’entreprises et d’accroître les opportunités d’emploi et de commerce pour les femmes en utilisant la connectivité et l’accès à des appareils abordables. Par exemple, Liquid Intelligent Technologies et ViaSat s’associeront à Microsoft pour investir dans des programmes d’équité entre les genres dans le cadre de leurs efforts continus pour fournir un accès Internet à 25 millions de personnes mal desservies dans toute l’Afrique d’ici la fin de 2025.
  • Dans le cadre de l’engagement de Microsoft Corporation à catalyser l’accès à Internet pour 100 millions de personnes en Afrique, Microsoft Corporation et Mawingu Networks se sont engagées à étendre leur partenariat au Kenya et à pénétrer de nouveaux marchés en Tanzanie et en Ouganda, afin d’offrir un accès Internet à 20 millions de personnes mal desservies d’ici fin 2025. Le projet priorisera la connectivité pour les femmes créatrices d’entreprises et comprendra des programmes supplémentaires au service de l’égalité numérique des genres.
  • Mastercard s’est engagée à enregistrer 30 millions de personnes sur sa plateforme Community Pass d’ici 2027, en mettant l’accent sur l’inscription de 15 millions de personnes dans toute l’Afrique, notamment les femmes des communautés mal desservies et éloignées, en facilitant leur accès au commerce numérique, aux marchés agricoles, aux services de santé et aux prestations humanitaires, en fournissant des identités numériques et un réseau d’acceptation numérique. Dans la mesure où en Afrique, les petites agricultrices produisent systématiquement moins que leurs homologues masculins parce qu’elles ont moins accès aux intrants, au crédit et à d’autres services essentiels, Community Pass connecte ces agricultrices à des prestataires de services pour contribuer à faire de l’agriculture un moyen de subsistance plus durable.
  • HP s’est engagé à accélérer l’équité numérique pour 2,5 millions de personnes en Afrique en 2023, en mettant l’accent sur les personnes les plus susceptibles d’être confrontée à la fracture numérique, notamment les femmes et les filles, les personnes en situation de handicap et les populations vieillissantes, les groupes historiquement exclus et marginalisés, ainsi que les enseignants et les praticiens de la santé. Cet engagement prévoit une aide à trois organisations à but non lucratif sud-africaines pour intensifier leurs efforts pour faire progresser l’égalité sociale et économique dans leurs communautés locales grâce à un accélérateur d’équité numérique qui fournit un financement, des solutions matérielles et une aide au renforcement des capacités.
  • Procter & Gamble s’est engagé à accroître ses dépenses annuelles auprès des entreprises appartenant à des femmes en Afrique subsaharienne de 30 % d’ici 2025. Cet engagement s’appuiera sur le travail de P&G avec ses partenaires pour organiser des conférences et des ateliers annuels dans toute l’Afrique axés sur le perfectionnement des compétences des entreprises dirigées par des femmes et la mise à leur disposition des bonnes compétences et stratégies nécessaires pour faire partie des chaînes d’approvisionnement des multinationales.
  • L’Alliance EDISON du Forum économique mondial s’est engagée à étendre son réseau Lighthouse, qui vise à réduire la fracture numérique, en particulier pour les femmes, en y associant trois nouveaux pays d’Afrique d’ici la fin de cette année pour faciliter la réalisation de son objectif d’améliorer la vie de 1 milliard de personnes grâce à un accès abordable aux services numériques d’ici 2025. Ce projet fait intervenir une attention accrue à l’élimination des obstacles auxquels les femmes sont confrontées pour accéder à la connectivité numérique et l’utiliser. Lancé en 2022, avec le Bahreïn, le Bangladesh et le Rwanda, le réseau Lighthouse met à disposition une plate-forme permettant aux pays de présenter des réussites, de faciliter les échanges entre pairs et de rassembler les partenaires et les ressources nécessaires pour atteindre leurs objectifs nationaux d’inclusion numérique, y compris en ce qui concerne l’égalité des genres face au numérique.
  • myAgro, une plateforme mobile de mise en dépôt pour l’agriculture, s’est engagée à fournir à 500 000 agricultrices ouest-africaines d’ici 2025 une aide à l’utilisation des téléphones portables pour accéder à son outil d’épargne numérique afin d’acheter des semences, des engrais et une formation agricole moderne. Grâce à sa plateforme, myAgro prévoit que les agricultrices investiront 70 millions de dollars dans leurs exploitations, ce qui leur permettra de doubler leur production alimentaire et d’augmenter leurs revenus agricoles de 35 %.
  • La Thunderbird School of Global Management de l’Arizona State University, en partenariat avec le Bureau des affaires éducatives et culturelles (ECA) du département d’État des États-Unis, a annoncé un partenariat de cinq ans pour offrir le programme Francis and Dionne Najafi 100 Million Learners Global Initiative par le biais de l’Academy for Women Entrepreneurs (AWE). Le programme AWE est actuellement mis en œuvre par 20 ambassades américaines en Afrique subsaharienne, et le bureau ECA prévoit qu’AWE s’étendra à quatre autres pays africains : le Cameroun, l’Eswatini, le Lesotho et la Somalie.

 

Engagements du secteur privé pour favoriser la sécurité économique des femmes en Afrique

 

Sur la base du soutien au Fonds pour les femmes dans l’économie numérique et en réponse à l’appel de la vice-présidente à promouvoir la sécurité économique des femmes en Afrique, les cinq entreprises et organisations suivantes ont annoncé collectivement aujourd’hui 528 millions de dollars de nouveaux engagements majeurs :

  • La Fondation Tony Elumelu a annoncé sa Coalition for African Entrepreneurs de 500 millions de dollars pour aider 100 000 jeunes créateurs d’entreprises africains, dont 50 000 femmes, d’ici 2033, en se concentrant sur les États fragiles, l’entrepreneuriat féminin et l’entrepreneuriat vert. La Coalition est ouverte aux agences pour le développement, au secteur privé, aux organisations philanthropiques et aux gouvernements pour collaborer à l’autonomisation de la prochaine génération africaine.
  • Kuramo Capital Management, une société de gestion d’investissements, travaille en collaboration avec divers partenaires pour investir un capital de plus de 140 millions de dollars d’ici 2028 afin de catalyser la croissance des fonds de capital-investissement et de capital-risque dirigés et détenus par des femmes et de fournir jusqu’à 5 millions de dollars en services en nature à 25 femmes gestionnaires de fonds à cette date, facilitant ainsi l’augmentation des investissements dans les femmes créatrices d’entreprises dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.
  • Vista Bank Group s’est engagé à investir 100 millions de dollars dans des structures de financement intégrant la dimension du genre pour développer des entreprises dirigées par des femmes dans 25 pays d’Afrique d’ici 2025.
  • L’African Women Impact Fund Initiative (AWIF), financée par le Standard Bank Group, a bénéficié d’un engagement supplémentaire de 25 millions de dollars sur la voie de son objectif déclaré de mobiliser 1 milliard de dollars d’ici 2030. Lancé en 2020, le Fonds a déjà levé un engagement initial de 60 millions de dollars. L’AWIF favorise un environnement d’investissement inclusif en orientant les ressources vers les femmes gestionnaires de fonds pour investir dans des secteurs et des projets à fort impact et combler le déficit de financement pour les femmes dans toute l’Afrique. L’AWIF a identifié le premier groupe de 50 femmes gestionnaires de fonds sur le continent qu’elle aidera et accompagnera.
  • CARE a engagé 7,3 millions de dollars pour faire progresser la sécurité économique des femmes en Afrique. Il s’agit en particulier de 6,8 millions de dollars au Ghana pour étendre son partenariat avec le secteur privé dans la chaîne de valeur du cacao au profit de 3 000 communautés de producteurs d’ici 2030, et pour soutenir l’autonomisation financière et économique de plus de 50 000 petites agricultrices dans les ceintures du nord et du centre par le biais de Women in Agriculture Platforms et Farmer Field Business Schools de CARE. En Zambie, CARE s’est engagée à mobiliser 500 000 dollars d’ici 2025 pour travailler avec 2 000 créateurs d’entreprises du secteur de la santé communautaire, dont 75 % sont des femmes. Grâce à LiveWell, une entreprise sociale, les agents de santé communautaires bénéficieront d’une sécurité économique accrue et contribueront à combler les lacunes en matière d’information et de services de santé pour les communautés rurales, en touchant environ 500 000 personnes.
  • Hello Tractor, Heifer International et World Food Programme Farm2market Alliance se sont engagés à investir 3,2 millions de dollars au Kenya pour aider 25 000 éleveurs de bétail à transformer la paille de riz en aliments pour leur bétail, atténuant ainsi les difficultés dues à la sécheresse et au changement climatique. Ils desserviront également 60 000 petits agriculteurs supplémentaires qui cultivent 90 000 acres, dont 30 000 seront des femmes et 15 000 pratiqueront une agriculture de conservation. Ces fonds comprendront 1,5 million de dollars pour financer des tracteurs, des charrues et des presses à balles, dont la moitié pour des femmes créatrices d’entreprises.

 

Initiatives du gouvernement américain pour faire progresser l’égalité des genres en Afrique

 

L’administration Biden-Harris s’engage également à mobiliser 47 millions de dollars supplémentaires en Afrique pour favoriser la participation économique des femmes, la bonne gestion de l’environnement, la santé et la lutte contre la violence fondée sur le genre, en s’appuyant sur les initiatives lancées lors du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique.

Participation économique

 

  • Soutenir les femmes créatrices d’entreprises grâce à la finance numérique. Au Lesotho, la Millennium Challenge Corporation (MCC) s’associe à la Banque mondiale pour lancer l’initiative Digital Innovation to Improve Access to Finance for Women Entrepreneurs, en collaboration avec les institutions financières locales pour piloter des produits financiers numériques intégrant la dimension du genre pour les propriétaires de petites entreprises. En réduisant la dépendance à l’égard des nantissements d’immobilisations, les projets pilotes remédieront à une contrainte clé pour les femmes propriétaires d’entreprise. Les produits les plus efficaces seront mis en œuvre à grande échelle dans le cadre d’un investissement de 25 millions de dollars dans les femmes créatrices d’entreprises par le biais du Compact pour la santé et l’horticulture, signé par le MCC et le gouvernement du Lesotho en 2022.
  • Promotion des droits fonciers des femmes. La MCC a annoncé la création par le gouvernement du Maroc en décembre 2022 du Centre d’Inclusion des Femmes au Foncier (CIFF) mis en place avec le soutien du Compact pour l’employabilité et la terre du Maroc de la MCC, et notamment un investissement de 1 million de dollars pour le centre. Ce centre recueillera et diffusera des données sur les terres et l’utilisation des terres par les femmes, aidera les femmes à exercer leurs droits fonciers et renforcera la politique foncière. Les femmes représentent près de la moitié (41 %) des titulaires de titres fonciers par le biais du compact à ce jour, contrairement à environ 1 % qui auraient été éligibles sans revendiquer leurs droits de succession.
  • Faire progresser le commerce et l’investissement des femmes africaines. L’USAID engage 2 millions de dollars dans les ressources du Fonds d’action pour l’équité et l’égalité des genres (GEEA) pour s’associer à des entreprises de transformation agroalimentaire et de confection au Kenya par le biais de l’Initiative pour les femmes d’Imarisha, qui aide les femmes à progresser dans leur carrière, à accroître leurs compétences et à augmenter leurs revenus tout en favorisant des lieux de travail plus flexibles et plus solidaires. Dans le cadre du programme Africa Trade and Investment, l’initiative phare de l’USAID pour soutenir Prosper Africa, et en partenariat avec le projet de commerce et d’investissement des femmes africaines, ce programme promeut la participation des femmes aux postes de direction et de gestion dans les industries et secteurs liés au commerce dans toute l’Afrique.
  • Promotion des PME appartenant à des femmes. L’USAID a annoncé 3 millions de dollars de ressources du Fonds GEEA pour Ethical Apparel Africa (EAA) afin d’accélérer les capacités d’exportation de neuf fabricants de vêtements, principalement appartenant à des femmes, au Bénin, au Ghana et au Togo, grâce à la formation en usine, à la facilitation de la commercialisation via la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique, la facilitation du financement et le développement des capacités d’exportation. Au cours de l’année à venir, les entreprises de l’EAA passeront au moins 10 millions de dollars de commandes à l’exportation grâce au soutien de l’USAID. L’EAA a présélectionné cinq entreprises ghanéennes qu’elle soutiendra au cours de cet engagement d’un an, chacune appartenant à des femmes et employant majoritairement des femmes.
  • Soutenir les femmes agricultrices. La Société américaine de financement du développement international (DFC) s’est engagée à prêter 10 millions de dollars à Kentegra Biotechnology pour financer la construction d’une nouvelle installation afin d’augmenter la capacité de production d’extrait de pyrèthre raffiné pâle (PRE), un ingrédient clé des pesticides organiques qui est fabriqué à partir de la fleur de pyrèthre achetée par Kentegra auprès d’agriculteurs kenyans. Kentegra travaille actuellement avec 9 200 agriculteurs, dont près de la moitié sont des femmes, et Kentegra prévoit d’augmenter le pourcentage de femmes avec lesquelles il travaille au cours des cinq prochaines années, et le prêt de la DFC permettra aux agricultrices de disposer de  revenus plus prévisibles, de bénéficier de prix plus élevés qu’avec les autres options de cultures, ainsi que de formations pour mettre en œuvre les meilleures pratiques agricoles, et d’outils de planification financière pour bénéficier pleinement de l’augmentation des revenus résultant de la culture du pyrèthre.

 

Bonne intendance de l’environnement

 

  • Améliorer l’accès des femmes à l’électricité. L’USAID investira 3 millions de dollars des ressources du Fonds GEEA pour favoriser la création de coopératives détenues ou gérées par des femmes afin d’élargir l’accès à l’électricité dans toute la Zambie par le biais du projet de développement des coopératives électriques en Zambie. Ce projet permettra de combler les écarts entre les genres dans le secteur de l’énergie et dans l’expansion de l’électrification durable en impliquant directement les ménages ruraux, en particulier les femmes, dans la propriété de leur prestataire local de services électriques, et renforcera l’autonomisation économique des femmes rurales en fournissant des services et technologiques abordables et économes en énergie pour les activités des entreprises.
  • Faire progresser la participation des femmes dans le secteur de l’énergie. Sur la base du financement précédemment annoncé lors de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), l’USAID investira 1 million de dollars issu des ressources du Fonds GEEA pour faire progresser l’égalité des genres grâce à une utilisation efficace de l’énergie en Afrique de l’Est en accroissant l’échelle des projets d’utilisation productive de l’énergie, en créant des communautés de pratique, et en facilitant l’accès des femmes au financement d’appareils électroménagers économiques. L’USAID fera également progresser le leadership des femmes dans le secteur de l’énergie électrique en évolution rapide en formant la prochaine génération d’expertes en sciences et en ingénierie par le biais de l’élaboration de programmes, de stages et de bourses, et d’une formation au leadership et à l’autonomisation. L’initiative contribue à accroître les opportunités économiques pour les femmes, favorise l’utilisation productive de l’énergie en Afrique de l’Est et dans le monde et forme la prochaine génération de femmes aux compétences complexes nécessaires dans le secteur de l’énergie en évolution rapide.

Santé

 

  • Promouvoir la santé et le bien-être des adolescents. Le Corps de la Paix investit 750 000 dollars par an pendant les deux prochaines années pour étendre ses programmes liés aux jeunes afin de s’attaquer aux problèmes de santé mondiaux, notamment la prévention et les soins du VIH, la prévention et le traitement du paludisme, la violence fondée sur le genre, la santé et les droits sexuels et reproductifs, ainsi que l’émancipation économique. Le programme se déroulera dans un total de dix-huit pays, dont la majorité en Afrique, et s’adressera principalement aux adolescentes et aux jeunes femmes.
  • L’USAID investira 400 000 $ dans son programme Youth Excel en Tanzanie, qui éduque les adolescents et les jeunes hommes en ce qui concerne les normes de genre positives, les relations saines et équitables entre les sexes, la productivité économique et la santé reproductive positive pour eux-mêmes et leurs partenaires, par le biais de sessions éducatives dispensées par un modèle masculin positif. Le programme couvre le genre, la prévention de la violence, la toxicomanie et l’alcoolisme, les compétences non techniques, la littératie financière, la puberté et la santé reproductive.

La violence fondée sur le genre

 

  • Lutte contre la violence fondée sur le genre dans les communautés rurales. L’USAID investit plus de 780 000 $ des ressources du Fonds GEEA pour lutter contre la violence fondée sur le genre par le biais du défi des subventions pour des environnements résilients, inclusifs et durables (RISE). En Zambie, le défi RISE établira des comités communautaires de gestion des ressources halieutiques, au sein desquels les femmes rurales pourront renforcer leurs compétences en leadership, en plaidoyer et en gestion des conflits pour lutter contre la violence fondée sur le genre dans le secteur de la pêche. Au Kenya, les fonds soutiendront le travail de prévention de la violence fondée sur le genre et de promotion de l’égalité des genres dans les réserves.

Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2023/03/29/fact-sheet-vice-president-harris-launches-global-initiatives-on-the-economic-empowerment-of-women-totaling-over-1-billion/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

U.S. Department of State

The Lessons of 1989: Freedom and Our Future