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La Maison-Blanche
Le 7 novembre 2022
Fiche d’information

En moins de deux ans depuis son entrée en fonction, le leadership du président Biden face à la crise climatique a stimulé la fabrication et le déploiement aux États-Unis de technologies d’énergie propre permettant de réduire les coûts, placé le pays sur une voie durable compatible avec la limitation du réchauffement à 1,5 °C et mobilisé les partenaires et le secteur privé pour susciter une action mondiale et une dynamique sans précédent vers la réalisation d’objectifs climatiques critiques et le renforcement de la résilience mondiale. Alors que plus d’une centaine de pays se réunissent pour la 27e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) à Charm el-Cheikh, en Égypte, les États-Unis travailleront avec des partenaires pour que le monde fasse preuve de plus d’ambition pour accélérer la croissance d’une économie reposant sur l’énergie propre, prévenir les impacts les plus catastrophiques du changement climatique et aider les pays à revenu faible et intermédiaire à renforcer leur résilience aux impacts climatiques. En fait, le président s’est engagé à travailler avec le Congrès pour augmenter le financement climatique international des États-Unis pour arriver à plus de 11 milliards de dollars par an, ce qui ferait des États-Unis le plus grand contributeur au financement climatique. Ces actions sont essentielles pour renforcer la sécurité mondiale, notamment la sécurité de l’énergie, de l’eau, de l’alimentation et de la santé, une question rendue encore plus pressante par la guerre de la Russie contre l’Ukraine qui a perturbé les marchés de l’énergie, mis à rude épreuve les économies du fait de la hausse des prix et menacé les pays vulnérables de graves pénuries alimentaires.

À la COP27 et après celle-ci, les États-Unis encourageront les pays – en particulier les grandes économies – et le secteur privé non seulement à mettre en œuvre les engagements et les objectifs existants, mais également à adopter des engagements et des objectifs plus ambitieux pour contribuer à combler l’écart entre les promesses actuelles et ce qui est nécessaire de manière urgente, d’après ce qui ressort des dernières données scientifiques. Et les États-Unis encourageront également la communauté internationale à faire en sorte que les pays vulnérables soient en mesure de mettre plus rapidement en œuvre des mesures d’adaptation. Grâce au Plan présidentiel d’urgence pour l’adaptation et la résilience, PREPARE, les États-Unis intensifient rapidement leur soutien aux programmes d’adaptation et de résilience pour aider plus d’un demi-milliard de personnes dans les pays en développement à s’adapter et à gérer les impacts du changement climatique.

Le 11 novembre, le président Biden sera présent à la COP27 pour appuyer les actions des États-Unis en vue d’accélérer la croissance d’une économie énergétique propre équitable qui réduira les coûts énergétiques des consommateurs, les émissions mondiales de gaz à effet de serre, fera progresser la lutte mondiale contre le changement climatique et aidera les plus vulnérables à acquérir une plus grande résilience aux impacts climatiques. Les États-Unis donnent l’exemple, au niveau national et à l’étranger :

  • Montrer l’exemple au niveau national en prenant les mesures climatiques les plus ambitieuses de l’histoire des États-Unis. Le président tient la promesse qu’il a faite dès le premier jour de son mandat en positionnant les États-Unis pour atteindre nos objectifs ambitieux de réduction des émissions en 2030 de 50 à 52 % en dessous des niveaux de 2005 et à zéro émission nette à l’horizon 2050 grâce à une série d’actions climatiques sans précédent. Non seulement ces mesures réduiront-elles les émissions, mais elles favoriseront la sécurité énergétique, aideront les familles à économiser de l’argent sur leurs factures d’énergie, créeront des emplois bien rémunérés pour les travailleurs et nous permettront d’entrer dans une nouvelle ère de fabrication américaine propre, de promouvoir la justice environnementale et de garantir un air plus sain et une eau plus propre pour les communautés. Les actions clés sont par exemple l’adoption de la loi sur la réduction de l’inflation et de la loi bipartisane sur les infrastructures (BIL), la ratification de l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal, la lutte contre les super-polluants comme le méthane, l’optimisation du pouvoir d’achat du gouvernement fédéral, la promotion de la décarbonation dans tous les secteurs, des actions visant à faire en sorte que la transition énergétique propre profite aux communautés défavorisées, et la stimulation de l’innovation et la promotion d’une nouvelle ère de fabrication américaine propre.
  • Aider les pays vulnérables à renforcer leur résilience face aux impacts climatiques actuels et futurs en mettant en œuvre le Plan présidentiel d’urgence pour l’adaptation et la résilience (PREPARE). PREPARE vise à faire en sorte que les pays en développement soient plus rapidement à même de s’adapter et de gérer les impacts du changement climatique en préparant des connaissances, des plans, des programmes, des financements et des capitaux privés en vue des efforts d’adaptation et de résilience. Dix-neuf agences et départements fédéraux américains se sont engagés à travailler avec des pays partenaires pour les aider à renforcer leur résilience aux impacts climatiques sur les systèmes alimentaires, l’eau, les infrastructures, la santé et l’économie.
  • Prendre la tête des efforts mondiaux pour faire en sorte que l’objectif de 1,5 °C reste possible. Nous mettons en œuvre les principales initiatives et priorités du président pour accélérer l’action climatique mondiale. Il s’agit en particulier du Plan de conservation des forêts mondiales, de la mobilisation des financements climatiques par le biais du Partenariat pour l’infrastructure et l’investissement mondial (PGII), de la promotion de la mise en œuvre du Pacte mondial sur le méthane (GMP), la décarbonation des transports (par exemple, les véhicules, le transport maritime et l’aviation à zéro émission), de l’accélération de l’innovation et du déploiement des technologies énergétiques propres, et du renforcement de la sécurité alimentaire.

DONNER L’EXEMPLE AU NIVEAU NATIONAL EN PRENANT LES MESURES CLIMATIQUES LES PLUS AMBITIEUSES DE L’HISTOIRE DES ÉTATS-UNIS

  • La loi sur la réduction de l’inflation est de loin la législation sur le climat et l’énergie propre la plus ambitieuse de l’histoire des États-Unis, avec 370 milliards de dollars pour construire une économie de l’énergie propre, réduire les coûts énergétiques des consommateurs, lutter contre la crise climatique, faire progresser la justice environnementale et renforcer la résilience climatique. La loi sur la réduction de l’inflation devrait plus que doubler la production d’énergie propre aux États-Unis (par exemple solaire, éolienne, le stockage en batteries, entre autres), faire économiser aux familles des centaines de dollars par an en coût d’énergie, et créer des millions d’emplois bien rémunérés, tout cela en réduisant les émissions de gaz à effet de serre d’environ 1 gigatonne en 2030 – 10 fois plus d’impact sur le climat que toute autre législation américaine jamais promulguée. Cette loi vise également à veiller à la préparation des communautés aux impacts climatiques qui existent déjà, en finançant la résilience côtière, à la sécheresse, et disposer d’outils pour aider les communautés à prendre des décisions fondées sur la science.
  • La loi bipartisane sur les infrastructures (BIL) offre une aide record pour la mise à niveau du réseau électrique afin de transmettre plus d’énergie propre et de résister aux conditions météorologiques extrêmes, la construction d’un réseau national de chargeurs de véhicules électriques, l’expansion du transport en commun et du transport ferroviaire de passagers, l’investissement dans la préparation à la sécheresse et aux feux de forêt et le nettoyage de la pollution existante.
  • Ratification bipartisane par le Sénat de l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal et aide à la réduction progressive de la production et de la consommation mondiales d’hydrofluorocarbures (HFC), des produits chimiques super polluants qui sont des centaines à des milliers de fois plus puissants que le dioxyde de carbone, tout en stimulant la croissance des emplois manufacturiers nationaux dans la fabrication d’alternatives aux HFC, où les entreprises américaines ouvrent déjà la voie. De plus en plus de pays se joignent aux États-Unis pour ratifier cet amendement, et nous pouvons prévenir jusqu’à un demi-degré Celsius de réchauffement au cours de ce siècle.
  • Lutte contre les super-polluants comme le méthane grâce à la mise en œuvre du plan d’action complet des États-Unis pour la réduction des émissions de méthane et des mesures de la loi sur la réduction de l’inflation et de la BIL concernant l’industrie pétrolière et gazière, l’agriculture, les bâtiments et les terrains miniers abandonnés et les puits de pétrole et de gaz abandonnés, une source de pollution toxique et d’émissions de méthane.
  • Montrer l’exemple par le biais du plan fédéral de développement durable visant à réduire les émissions dans 300 000 bâtiments, 600 000 véhicules, et 650 milliards de dollars de pouvoir d’achat annuel, et lancer de nouvelles initiatives telles que l’initiative fédérale Buy Clean pour inciter le secteur privé à s’engager à réduire les émissions industrielles, et l’engagement Maison Blanche -HHS en faveur du climat du secteur de la santé (White-House-HHS Health Care Sector Climate Pledge), qui a permis d’obtenir des engagements coordonnés de plus de 100 systèmes de santé et organisations industrielles en faveur de la résilience et de la décarbonation.
  • Faire face au risque financier lié au climat pour le gouvernement fédéral, l’économie réelle et le système financier en affinant les approches et les outils pour évaluer le risque budgétaire dans le budget du président, en effectuant une analyse de sensibilité aux programmes fédéraux et en entreprenant une analyse des risques macroéconomiques, ainsi que grâce au leadership d’agences indépendantes américaines de réglementation des marchés financiers dans le cadre de l’amélioration de leur compréhension et de leur gestion de ces risques, par exemple grâce à la règle de divulgation climatique proposée par la Commission des opérations de bourse (SEC) et aux principes proposés par l’OCC et la FDIC sur la gestion des risques financiers liés au climat pour les grandes banques.
  • Prise de mesures décisives pour décarboner tous les secteurs clés – y compris l’énergie, les transports, les bâtiments, l’industrie, les terres et les eaux :
    • Déploiement du secteur de l’énergie – Investissements historiques dans l’énergie propre qui feront plus que doubler le déploiement de l’énergie éolienne, solaire et de stockage en batteries ; lancement de l’industrie éolienne offshore américaine ; soutien aux infrastructures de l’hydrogène ; accélération du processus d’autorisation et de déploiement de projets d’énergie et de transmission propres.
    • Recherche sur l’énergie propre – par le biais de l’initiative Net Zero Gamechangers récemment lancée, qui facilite les percées majeures en matière d’innovation dont nous savons que le monde a besoin pour résoudre la crise climatique en s’attaquant aux défis technologiques restants les plus difficiles et aux obstacles financiers dans les secteurs clés, et en faisant rapidement progresser les solutions pour faciliter la réalisation de nos objectifs climatiques et de compétitivité économique. Jusqu’à présent, des milliards de dollars ont été mobilisés pour coordonner la recherche dans six domaines clés : l’hydrogène, le stockage d’énergie de longue durée, les technologies d’élimination du dioxyde de carbone, l’éolien offshore flottant, la géothermie avancée et la chaleur industrielle.
    • Transport – Les investissements les plus importants jamais réalisés dans les transports publics, le transport ferroviaire de passagers, un réseau de recharge de véhicules électriques (VE), une infrastructure pour l’hydrogène et des chaînes d’approvisionnement de batteries ; ralliement des constructeurs automobiles et des travailleurs de l’automobile autour d’un avenir reposant sur le transport électrique, en fixant un objectif national de 50 % de part des ventes de véhicules électriques en 2030, mobilisation de plus de 85 milliards de dollars d’investissements dans la fabrication américaine de véhicules électriques, de batteries et de chargeurs, et lancement de l’American Battery Materials Initiative ; finalisation des normes de véhicules de tourisme les plus strictes de l’histoire américaine pour accroître les économies de carburant et aboutir à une moyenne à 20,8 km au litre – réduction des émissions et économies d’argent pour les automobilistes à la pompe ; et promotion d’un transport en commun, d’une navigation et d’une aviation plus propres ; lancement du grand défi du carburant aéronautique durable (SAF) pour atteindre une réduction d’au moins 50 % des émissions de gaz à effet de serre sur le cycle de vie par rapport au carburant conventionnel et fournir suffisamment de SAF pour répondre à 100 % de la demande de carburant d’aviation d’ici 2050.
    • Bâtiments – réalisation d’investissements historiques dans des logements écoénergétiques et décarbonation, avec plus d’un milliard de dollars pour faciliter l’intempérisation et encourager l’électrification et l’amélioration de l’efficacité énergétique des appareils de sorte à réduire les factures d’énergie et les émissions ; mise à jour des normes en matière d’appareils et d’équipement écoénergétiques pour faire économiser aux ménages en moyenne 100 $ par an ; accélération de l’adoption des technologies de construction propre de nouvelle génération.
    • Industrie – Lancement d’une initiative révolutionnaire « Acheter propre » tirant parti de l’établissement de normes et de l’approvisionnement fédéraux et mobilisation d’investissements historiques pour réduire les émissions industrielles, notamment un soutien à l’hydrogène propre, la capture du carbone et des installations industrielles plus propres pour l’acier, le fer, le ciment et d’autres matériaux à forte intensité énergétique ; et des processus de fabrication avancés.
    • Terres et eaux – Investissements historiques pour mobiliser des solutions basées sur la nature dans la lutte contre le changement climatique avec plus de 20 milliards de dollars dans le cadre de la loi sur la réduction de l’inflation pour soutenir les agriculteurs, les éleveurs et les propriétaires forestiers qui s’adaptent au climat, et soutien dans le cadre de la BIL pour la résilience climatique et la restauration des écosystèmes ; lancement de nouvelles initiatives pour favoriser la conservation et la séquestration du carbone, notamment l’initiative America the Beautiful visant à protéger 30 % des terres et des eaux américaines d’ici 2030 ; et publication d’un décret sur le renforcement des forêts américaines.
  • Une transition énergétique propre qui profite aux communautés défavorisées en mettant en œuvre l’initiative Justice40 pour affecter 40 % des avantages globaux des investissements fédéraux en matière de climat et d’énergie propre aux communautés défavorisées qui sont marginalisées, mal desservies et qui subissent une part disproportionnée des problèmes liés à la pollution.
  • Investissement dans la revitalisation économique des communautés concernées par l’extraction du charbon en créant le Groupe de travail interinstitutions sur les communautés affectées par l’extraction de la houille, les centrales électriques et la revitalisation économique, présidé par la Maison-Blanche et comprenant onze agences fédérales, dédié à l’augmentation des investissements fédéraux dans l’assainissement et la remise en état des terres, la diversification économique et les stratégies de formation de la main-d’œuvre pour les travailleurs déplacés de l’énergie fossile dans diverses communautés de l’ensemble des États-Unis ; et en orientant de nouvelles ressources importantes vers les communautés touchées par les énergies fossiles par le biais de la BIL et de la loi sur la réduction de l’inflation.
  • Stimulation de l’innovation et facilitation d’une nouvelle ère de fabrication américaine propre par l’adoption de la loi CHIPS and Science Act, l’utilisation de la politique commerciale et de Buy Clean pour encourager la production à faible émission de carbone de matériaux clés comme l’acier, et en invoquant la Loi sur la production de défense pour cinq technologies d’énergie propre critiques.

DIRIGER LES ACTIONS MONDIALES POUR FAVORISER LA RÉSILIENCE DES PAYS VULNÉRABLES AUX IMPACTS CLIMATIQUES ACTUELS ET FUTURS

  • Accroissement du financement public des États-Unis en vue de l’adaptation et la résilience climatiques en faisant progresser l’engagement du président Biden à travailler avec le Congrès pour porter le financement américain de l’adaptation climatique internationale à 3 milliards de dollars par an d’ici 2024, soit une multiplication par six du niveau de financement historique le plus élevé.
  • Aide à plus d’un demi-milliard de personnes dans les pays en développement à s’adapter et à gérer les impacts du changement climatique grâce à des efforts ambitieux décrits dans le plan d’action pangouvernemental PREPARE par :
    • une réponse à l’appel du secrétaire général de l’ONU à prévoir une « alerte précoce pour tous » d’ici 2027 et accroître la coproduction et l’utilisation des informations climatiques ;
      • la mise à la disposition des décisionnaires d’aujourd’hui et de demain des compétences, connaissances, réseaux et perspectives nécessaires pour s’adapter aux impacts climatiques ;
      • le renforcement des capacités pour intégrer l’adaptation dans les politiques, les programmes et les budgets et pour favoriser une adaptation sous impulsion locale ;
      • l’amélioration de la capacité des gouvernements partenaires à évaluer, planifier et mettre en œuvre des programmes qui renforcent la résilience aux impacts du changement climatique sur la sécurité alimentaire, l’eau, la santé et les infrastructures ;
      • l’accroissement du montant et de la qualité des financements qui accélèrent l’adaptation et la résilience au changement climatique et favorisent une adaptation sensible au genre et conduite localement ;
      • l’aide aux gouvernements partenaires pour évaluer, planifier et budgétiser les coûts d’adaptation et accroître le financement dans tous les secteurs ;
      • la facilitation de l’augmentation des investissements des secteurs philanthropiques et privés pour promouvoir l’adaptation et la résilience dans les pays partenaires vulnérables au changement climatique ; et
      • l’accroissement et amélioration de l’utilisation et de l’efficacité des outils de financement face aux risques de catastrophe pour favoriser la résilience climatique.

DIRIGER LES ACTIONS MONDIALES POUR FAIRE EN SORTE QUE L’OBJECTIF DE 1,5 DEGRÉ RESTE POSSIBLE

  • Mise en œuvre du plan présidentiel pour protéger les forêts mondiales en s’efforçant de faire progresser chacun des quatre objectifs clés du plan depuis que le président Biden l’a lancé à la COP26, en particulier la mise en place d’une approche pangouvernementale pour réaliser cet ambitieux projet d’une décennie pour soutenir les efforts mondiaux visant à stopper et à inverser la déforestation en tirant parti d’une gamme d’outils diplomatiques, politiques et financiers. Les États-Unis resteront à la tête de ces initiatives grâce à la coprésidence par l’envoyé spécial pour le climat John Kerry du Forest Climate Leaders Partnership, aux côtés de plus de 20 gouvernements qui se sont engagés à faire avancer des actions et des initiatives clés et à prendre des mesures pour mettre fin à la déforestation mondiale et l’inverser d’ici 2030.
  • Innovation et déploiement rapide de solutions d’énergie propre en réunissant la communauté mondiale pour le tout premier Forum mondial d’action sur l’énergie propre à Pittsburgh en septembre dernier, en marge de la Conférence ministérielle sur l’énergie propre (CEM) et Mission Innovation (MI). Ensemble, 34 pays et parties prenantes de l’ensemble de l’écosystème énergétique du gouvernement, des entreprises, des innovateurs, de la société civile et des jeunes du monde entier se sont réunis pour prendre des mesures en faveur de la transition vers une énergie propre et accroître les investissements, notamment avec le lancement de la déclaration sur les flottes gouvernementales à zéro émission, les pôles régionaux de l’hydrogène et de nouveaux financements dans les programmes de gestion du carbone.
  • Accroissement du financement climatique en faisant progresser l’engagement du président Biden lors de l’Assemblée générale des Nations unies de 2021 à travailler avec le Congrès pour faire en sorte que le financement climatique international américain atteigne plus de 11 milliards de dollars par an en sollicitant les fonds et les autorisations nécessaires pour atteindre cet objectif dans sa demande de budget pour l’exercice 2023. Sachant qu’il sera essentiel de catalyser l’investissement privé face à l’ampleur des ressources qui seront nécessaires, les États-Unis se concentrent également sur l’utilisation de nos financements de manière innovante, notamment pour débloquer les sommes beaucoup plus importantes de financement privé qui seront nécessaires. Ces actions font partie intégrante du Partenariat pour l’infrastructure et l’investissement mondial, dont la sécurité climatique et énergétique est l’un de ses piliers centraux. Par exemple, les États-Unis ont récemment fait une contribution de 950 millions de dollars au Fonds pour les technologies propres qui soutiendra les efforts des BMD pour aider les principaux pays émergents à accélérer la transition hors du charbon, qui devrait catalyser des milliards en financements privés. Les banques multilatérales de développement (BMD) sont également un élément clé de notre stratégie pour accroître le financement de l’action climatique et la favoriser dans les pays en développement. Les États-Unis sont à l’avant-garde de ces actions et encouragent les BMD à augmenter leur financement climatique et à le rendre plus accessible aux bénéficiaires. Ces actions aideraient les BMD à tirer parti de leur niveau record de 66 milliards de dollars de financement climatique en 2020, dont 38 milliards de dollars allant aux économies à revenu faible et intermédiaire. L’USAID travaille également directement avec des partenaires du secteur privé pour mobiliser des financements à grande échelle à l’aide de nos subventions et de notre assistance technique pour permettre un partage des risques d’investissement dans des solutions climatiques critiques, ainsi que pour mettre en place un pipeline de projets pouvant faire l’objet d’un financement.
  • Promotion du Pacte mondial sur le méthane (GMP) en créant une coalition qui comprend désormais plus de 130 pays engagés à réduire les émissions mondiales de méthane anthropique d’au moins 30 % en dessous des niveaux de 2020 d’ici 2030, comme l’exige le Pacte mondial sur le méthane que le président Biden et la présidente de la Commission européenne Von der Leyen ont lancé à la COP26. Pour parvenir aux réductions de méthane les plus rapides et les plus profondes, le président Biden a annoncé une nouvelle voie énergétique GMP (GMP Energy Pathway) axée sur les émissions de méthane des énergies fossiles lors du Forum des principales économies sur l’énergie et le climat (MEF) de juin 2022, aux côtés de l’Union européenne et de 11 autres pays. Cette nouvelle voie énergétique GMP mobilise de nouvelles politiques, des projets, une assistance technique et des ressources d’investissement pour réduire considérablement la combustion en torchère, la mise en atmosphère et les fuites de méthane provenant d’exploitations d’énergie fossile. Atteindre le plein potentiel de réduction des émissions de méthane dans ce secteur pourrait permettre d’éviter un réchauffement de 0,1°C d’ici le milieu du siècle et favoriserait la sécurité énergétique mondiale en évitant le gaspillage de 260 milliards de mètres cubes de gaz par an, soit l’équivalent de plus d’un tiers de la production annuelle de gaz de la Russie.
  • Accélération du déploiement des véhicules à zéro émission (ZEV) en formant une coalition grandissante de pays engagés sur la voie d’un objectif collectif à l’horizon 2030 de VZE représentant 50 % des ventes de véhicules légers neufs d’ici 2030, y compris les véhicules électriques à batterie, à pile à combustible et les véhicules hybrides rechargeables. Outre les États-Unis, la coalition comprend le Canada, le Chili, la Commission européenne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Mexique, la Norvège et le Royaume-Uni.
  • Promotion de la Mission innovation dans l’agriculture pour le climat (AIM for Climate) lancée à la COP26 par les États-Unis et les Émirats arabes unis. AIM for Climate et son réseau grandissant de plus de 275 partenaires entendent promouvoir une action climatique plus rapide et transformatrice par un accroissement des investissements et un soutien à l’innovation dans les systèmes agricoles et alimentaires adaptés au climat. AIM for Climate a atteint son objectif de doubler les investissements totaux mobilisés par ses partenaires qui passent de 4 milliards de dollars annoncés lors de la COP26 à plus de 8 milliards de dollars lors de la COP27, ce qui comprend plus d’un milliard de dollars provenant de 30 sprints d’innovation à l’initiative de partenaires. Les États-Unis ont également annoncé leur intention d’accueillir le sommet AIM for Climate du 8 au 10 mai 2023 à Washington.
  • Élargissement de la First Movers Coalition lancée par le président Biden et le Forum économique mondial lors de la COP26. La First Movers Coalition est le partenariat public-privé phare des États-Unis pour commercialiser des technologies propres par le biais d’engagements d’achat anticipés. Ses entreprises membres se sont engagées à hauteur de 10 milliards de dollars, le signal de demande le plus fort au monde, pour développer les innovations émergentes. Pour son premier anniversaire, la First Movers Coalition est passée à plus de 60 entreprises qui représentent plus de 10 % du Fortune 2000 mondial en valeur marchande, ainsi que dix gouvernements. Chaque entreprise membre a pris des engagements d’achat sans précédent d’ici la fin de cette décennie afin de stimuler les investissements dans l’acier, l’aluminium et le ciment propres de nouvelle génération ; des carburants aéronautiques à carbone quasi nul ; le transport routier et l’expédition zéro émission ; et l’élimination du dioxyde de carbone. Ces engagements réduiront les coûts supplémentaires des technologies émergentes et mettront sur le marché au cours de cette décennie des technologies compétitives qui sont nécessaires pour décarboner les secteurs dits « difficiles à adapter » de l’économie mondiale qui produisent un tiers des émissions mondiales.
  • Démonstration des technologies d’énergie propre en rassemblant seize pays partenaires pour mobiliser collectivement 94 milliards de dollars de financement public et construire des projets de démonstration à l’échelle commerciale qui, selon l’AIE, sont nécessaires cette décennie pour atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050 – ce qui permettra de relever un défi que le président Biden a lancé aux autres dirigeants du monde lors du MEF de juin. Les partenaires qui se sont joints au président pour annoncer des contributions cette année sont entre autres l’Australie, le Canada, la Commission européenne, la Finlande, la France, l’Allemagne, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Corée du Sud, Singapour, la Suède, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni.
  • Renforcement de la sécurité climatique et alimentaire, notamment par l’annonce par le président Biden en septembre 2022 à l’AGNU d’une nouvelle aide américaine de plus de 2,9 milliards de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire mondiale résultant du changement climatique, de la COVID-19 et de la guerre actuelle non provoquée de la Russie contre l’Ukraine, qui vient s’ajouter aux 6,9 milliards de dollars d’aide du gouvernement américain pour favoriser la sécurité alimentaire mondiale déjà engagés cette année. Les États-Unis fournissent un financement supplémentaire au Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire, à la Banque africaine de développement et au Fonds international de développement agricole qui favorisera des systèmes alimentaires résilients au changement climatique. Suite à l’appel à l’action du président Biden lors du Forum des principales économies de juin 2022, les États-Unis et leurs partenaires annonceront lors de la COP27 des engagements de financement pour le Défi mondial des engrais (Global Fertilizer Challenge) pour accroître l’efficacité des engrais et réduire l’impact des pénuries sur la sécurité alimentaire.

Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2022/11/07/fact-sheet-president-bidens-leadership-to-tackle-the-climate-crisis-at-home-and-abroad-galvanizes-unprecedented-momentum-at-start-of-u-n-climate-conference-cop27/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

U.S. Department of State

The Lessons of 1989: Freedom and Our Future