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Département d’État des États-Unis
Bureau du porte-parole
Le 5 mars 2022
Communiqué de presse

Depuis que le président Poutine a lancé son invasion non provoquée, injustifiée et inadmissible de l’Ukraine il y a plus d’une semaine, la communauté internationale, sur tous les continents, s’est exprimée de manière puissamment unie pour dénoncer l’agression de la Russie et exiger sa cessation. Donner une voix et un sens à cette cause commune fait appel à des instances internationales prêtes telles que les Nations unies, où le gouvernement russe et ses partisans de moins en moins nombreux ne peuvent faire obstacle à l’examen de leurs actions.

L’une des premières priorités de politique étrangère du président Biden a été de rétablir le leadership américain au sein des Nations unies et d’autres organisations internationales susceptibles de favoriser la protection et la promotion de nos valeurs, notre sécurité et notre prospérité. La remarquable série d’actions multilatérales de cette semaine témoigne de la réussite de cet effort.

Au Conseil de sécurité de l’ONU le 25 février, les États-Unis et l’Albanie ont présenté une résolution coparrainée par 80 autres États membres de l’ONU exigeant la fin de l’invasion et précisant que la Russie est seule responsable de la violence en cours. Le veto de la Russie à cette résolution n’a fait que souligner son isolement international croissant. Comme l’a déclaré après le vote Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, « la Russie ne peut pas opposer son veto à la Charte des Nations unies. La Russie ne peut pas opposer son veto à la responsabilisation et ne le fera pas. »

Cette action a été suivie rapidement par un vote du Conseil de sécurité le 27 février pour convoquer une session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’Ukraine. Cette session extraordinaire a abouti à une répudiation sans précédent de la Russie et de son horrible assaut contre le peuple ukrainien et la souveraineté de l’Ukraine. Cent quarante et un États membres de l’ONU issus de toutes les régions ont voté en faveur d’une résolution condamnant l’agression de la Russie et appelant à la cessation immédiate de l’invasion. Après deux jours de discussion, la Russie n’a pu rassembler que quatre États voyous en soutien à ses actions inadmissibles et ses récits fallacieux.

Vendredi, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a conclu un débat urgent sur la guerre du Kremlin contre l’Ukraine. Le Conseil a voté à une écrasante majorité pour exiger que la Russie cesse son assaut contre le peuple ukrainien. La Russie était pratiquement isolée. La résolution établit le plus haut niveau de contrôle du Conseil prévu par les dispositions : une commission d’enquête. Ce puissant mécanisme d’enquête permettra de documenter précisément et de manière vérifiable le comportement horrible de la Russie en Ukraine afin que les responsables, comme le président Poutine, puissent en rendre compte.

Nos partenaires, nos alliés et nous soulevons également la question de l’agression de la Russie dans toutes les instances du système des Nations unies et au sein des organisations internationales connexes, telles que l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’Organisation de l’aviation civile internationale et l’Organisation maritime internationale. Notre message dans toutes ces instances est clair : il n’est pas possible de faire comme si de rien n’était tant que la Russie mène cette guerre brutale contre son voisin.

La diplomatie multilatérale peut parfois frustrer même les diplomates les plus déterminés. Mais face à un mépris aussi flagrant pour la paix et la sécurité, les nations du monde ont pris des mesures pour s’unir et isoler l’agresseur. Cette puissante démonstration de solidarité internationale et d’action collective témoigne du rôle unique et indispensable des organisations multilatérales telles que l’ONU pour répondre efficacement aux menaces à l’ordre international fondé sur des règles. Cette situation ne permet pas seulement d’apprécier la valeur du rôle de l’ONU, c’est aussi l’occasion de renforcer et de revitaliser le système international pour prévenir de telles agressions à l’avenir.

Comme l’a dit le président Biden : « Une majorité écrasante de nations reconnaissent que Poutine n’attaque pas seulement l’Ukraine, il attaque les fondements mêmes de la paix et de la sécurité mondiales – et tout ce que les Nations Unies représentent ».


Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/u-s-multilateral-leadership-on-the-crisis-in-ukraine/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

U.S. Department of State

The Lessons of 1989: Freedom and Our Future