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Département d’État des États-Unis
Centre médiatique régional pour l’Afrique
Le 22 novembre 2022

Robert Scott, sous-secrétaire d’État adjoint, bureau des Affaires africaines
Dana Banks, conseillère principale pour le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, Conseil de sécurité nationale

MODÉRATRICE : Bonjour à tous du Centre médiatique régional pour l’Afrique du département d’État des États-Unis. Je souhaite la bienvenue à nos participants qui se connectent depuis l’ensemble du continent et je vous remercie tous de vous être joints à cette discussion. Aujourd’hui, nous avons le plaisir de nous trouver en compagnie de Dana Banks, conseillère principale du Conseil de sécurité nationale pour le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, et du sous-secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines, Robert Scott.

La conseillère principale Banks et le sous-secrétaire adjoint Scott aborderont l’ordre du jour du prochain Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique pour renforcer les relations États-Unis-Afrique et souligner l’engagement des États-Unis envers le continent africain. Ils nous parlent depuis Washington.

Nous commencerons l’appel d’aujourd’hui par les propos liminaires de la conseillère principale Banks et du sous-secrétaire adjoint Scott. Nous passerons ensuite à vos questions. Nous essaierons de répondre au plus grand nombre possible d’entre elles.

À titre de rappel, l’appel d’aujourd’hui est officiel, et là-dessus, je vais passer la parole à la conseillère principale du Conseil de sécurité nationale pour le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, Dana Banks.

MME BANKS : Bonjour. Bonsoir à mes collègues du continent. Merci Tiffany. Je me réjouis d’être avec vous aujourd’hui pour parler de nos projets pour le prochain sommet des dirigeants États-Unis-Afrique organisé par le président Biden.

Le président Biden a invité 49 chefs d’État africains et le président de l’UA à Washington pour un sommet de trois jours afin de vraiment mettre en exergue l’importance du partenariat entre les États-Unis et les pays africains pour faire avancer nos priorités communes. Le sommet s’inscrit dans la continuité de la stratégie américaine envers l’Afrique subsaharienne, qui met vraiment l’accent sur l’importance cruciale de la région pour relever les défis déterminants de notre époque.

Nous prévoyons que certains des résultats traduiront de manière approfondie et élargie notre partenariat à long terme entre les États-Unis et l’Afrique, et qu’ils permettront de promouvoir nos priorités communes. Nous entendons amplifier les voix africaines pour relever ensemble les défis déterminants de cette époque, et vraiment, tirer parti de ce que l’Amérique a de meilleur, notamment notre gouvernement, notre secteur privé, notre société civile, notre diaspora, pour habiliter et autonomiser les institutions, les citoyens et les nations de l’Afrique.

Le sommet s’appuie vraiment sur la reconnaissance selon laquelle l’Afrique est un acteur géopolitique essentiel, qui façonne notre présent et influencera notre avenir. Comme l’a souligné le secrétaire Blinken lorsqu’il s’est rendu dans la région au début de cette année, l’Afrique façonnera non seulement l’avenir des Africains, mais aussi celui du monde. Le président Biden estime que la collaboration des États-Unis avec les dirigeants africains ainsi que la société civile, le monde des entreprises, la diaspora, les femmes et les jeunes dirigeants est essentielle pour relever ces défis communs et saisir les opportunités, notamment l’augmentation de la production de denrées alimentaire durable ; le renforcement des systèmes de santé, la lutte contre la pandémie de COVID-19 et la préparation aux futures pandémies ; la réponse à l’aggravation de la crise climatique ; la mise en place d’une économie mondiale forte et inclusive tout en fournissant une aide humanitaire vitale ; et le renforcement des normes démocratiques mondiales, des institutions et de l’État de droit.

L’Afrique a l’une des populations à la croissance la plus rapide au monde, la plus grande zone de libre-échange, les écosystèmes les plus diversifiés et l’un des plus grands blocs électoraux régionaux des Nations unies, de sorte que ses contributions, ses partenariats et son leadership sont essentiels pour relever les défis déterminants de notre époque. Les économies et les populations dynamiques du continent permettent vraiment de poser les bases d’un avenir radieux pour le continent et les États-Unis.

Enfin, je voudrais simplement souligner que nous nous concentrerons sur ce que nous ferons non seulement pour les nations et les peuples africains, mais aussi avec les nations et les peuples africains. Et un partenariat solide entre les États-Unis et les nations africaines est vraiment vital pour promouvoir nos priorités communes, comme je l’ai mentionné, qu’il s’agisse de se remettre de la pandémie et de renforcer les systèmes de santé, de créer des opportunités économiques à grande échelle, de faire face à la crise climatique, d’élargir l’accès à l’énergie, de revitaliser les démocraties ou de renforcer l’ordre international libre et ouvert.

Donc, sur ce, je vais céder la parole au sous-secrétaire adjoint Scott pour ses propos liminaires.

M. SCOTT : Parfait. Merci, Dana. Oui, bonjour à tous. Permettez-moi de vous présenter rapidement le programme des trois jours. Dana a mentionné les principaux objectifs du sommet et ces trois jours seront axés autour de tous ces objectifs et de tous ces piliers.

Le premier jour est notre journée d’ouverture la plus large. Nous organisons une série de forums – un forum des jeunes leaders africains et de la diaspora ; un forum de la société civile ; un forum sur la paix, la sécurité et la gouvernance. Il y aura des discussions sur le climat ainsi que sur la santé.

La deuxième journée est consacrée au Forum des affaires États-Unis-Afrique, et une journée complète d’opportunités pour les entreprises africaines et américaines de réunions et de rencontres des délégations du continent.

Et le troisième jour est le jour des dirigeants, évidemment, avec le président Biden et les chefs de délégation, les chefs d’État du continent concernés.

Permettez-moi de m’attarder un peu sur la première journée. Je pense que ce que nous voyons ici est une opportunité de faire en sorte qu’autant d’acteurs que possible participent à la discussion. L’un des événements qui, à mon avis, est extrêmement intéressant et important, et qui a suscité un certain intérêt d’après vos questions en ligne, est le Forum des jeunes leaders et de la diaspora africaine. Et permettez-moi d’en parler brièvement.

Comme vous le savez, l’Union africaine a identifié la diaspora africaine comme la sixième région de l’Union africaine. Et nous considérons également la diaspora comme une énorme ressource et une opportunité de mobilisation ici. Cet événement lors de la première journée réunira donc des jeunes leaders, la société civile, des acteurs politiques, des créatifs et des personnes impliquées dans le climat et d’autres domaines. Je pense que ce que cet événement suscite un grand intérêt. Permettez-moi de souligner que l’un des domaines – il y aura une session en petits groupes sur l’éducation, une autre sur la création et une session en petits groupes sur le climat et l’énergie.

Je vais m’attarder plus particulièrement sur la création. Comme vous le savez, l’industrie créative représente une part de plus en plus importante du PIB sur le continent et ici aux États-Unis. Et réunir des acteurs du continent avec leurs homologues ici aux États-Unis permet de disposer d’une merveilleuse opportunité de créer une synergie et de faire en sorte que ces groupes travaillent ensemble et collaborent sur la musique, la mode, la culture. Il s’agit d’un résultat formidable de cet événement que nous constatons.

Le deuxième événement, très rapidement, est le forum de la société civile. Encore une fois, nous sommes pleinement conscients du fait que le – nous l’appelons le porte-voix de la gouvernance – n’est pas seulement celui tenu par les gouvernements, mais plutôt par les acteurs de la société civile, les ONG. Il fait intervenir beaucoup de voix. Et cet événement permettra aux décideurs politiques de rencontrer des intervenants du monde du travail, de la société civile, afin de discuter des modalités possibles de renforcement des institutions et de réduction de la corruption, un soutien important également pour l’Agenda 2063 de l’UA.

Enfin, permettez-moi de conclure en mentionnant simplement le forum sur la paix, la sécurité et la gouvernance. L’idée ici est à nouveau d’examiner les liens entre les institutions démocratiques et la gouvernance et leur impact sur la paix et la prospérité à long terme. Nos secrétaires d’État et de la Défense et l’administratrice de l’Agence américaine pour le développement international rencontreront un ensemble de dirigeants africains pour parler de ces liens d’interdépendance.

C’est donc entre autres choses ce que nous examinons lors de cette première journée. Je voulais juste le présenter rapidement pour notre public. Permettez-moi de céder maintenant la parole à Tiffany.

MODÉRATRICE : Merci, Monsieur le sous-secrétaire adjoint Scott et Madame la conseillère principale Banks. Nous allons maintenant commencer la partie questions et réponses du point de presse d’aujourd’hui. Nous vous demandons de vous limiter à une question liée au sujet du briefing d’aujourd’hui : le prochain Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique. Veuillez noter que les participants au point de presse sont très nombreux, et donc prendre en considération les autres journalistes et poser vos questions aussi brièvement que possible dans un souci de respect du temps imparti.

Notre première question sera une question reçue à l’avance. C’est celle de M. Mohammed Tawakel d’Éthiopie. Il travaille pour Al Jazeera Media Network. Sa question est la suivante : « Quelle est la vision des États-Unis en ce qui concerne les relations entre l’Afrique et l’Amérique ? »

MME BANKS : Merci, Tiffany. Je pense que je vais commencer. Ainsi, comme je l’ai mentionné dans mes propos liminaires, l’objectif du sommet est ancré dans la reconnaissance selon laquelle le continent est un acteur mondial et contribuera également à façonner l’avenir, non seulement pour le continent mais pour le monde. Nous entendons donc – et comme nous le disons depuis le début de l’administration, depuis le premier message du président Biden au sommet de l’Union africaine au début de 2021, nous entendons nous impliquer d’une manière mutuellement respectueuse et qui met vraiment en évidence et renforce nos priorités communes.

Qu’il s’agisse des principaux défis mondiaux ou des priorités régionales, l’ampleur et la profondeur des partenariats américains avec les gouvernements, les entreprises, la société civile et les citoyens africains repose vraiment sur le dialogue, le respect et ces valeurs partagées qui tirent parti de l’ingéniosité, la créativité et du dévouement de tous nos peuples. C’est la vision du partenariat États-Unis-Afrique. Nous entendons que le sommet en soit vraiment la démonstration concrète, une démonstration très dynamique sur les trois jours impartis au sommet, et au cours de laquelle nous entendons continuer à nous engager de manière soutenue et délibérée.

Monsieur le sous-secrétaire adjoint Scott, avez-vous quelque chose à ajouter ?

M. SCOTT : Oui, Dana. Juste très rapidement, absolument. Je pense que nous sommes – ce sont les contributions, les partenariats et le leadership africains, comme vous l’avez souligné, qui sont essentiels aujourd’hui. Il s’agit d’un continent – à la population à la croissance la plus rapide, la plus grande zone de libre-échange, le plus grand bloc électoral aux Nations unies. Ainsi, les problèmes qui affectent le monde vont en grande partie être résolus grâce à l’implication des gouvernements et des populations africaines. Donc je suis entièrement d’accord avec vous.

MODÉRATRICE : Merci. Notre question suivante sera posée en direct par Hariana Veras de Televisão Publica d’Angola. Opérateur, pouvez-vous ouvrir la ligne, s’il vous plaît ?

QUESTION : Merci beaucoup pour cette opportunité. Ma première question sera de demander de l’aide, s’il vous plaît, car mon équipe et moi étions en Afrique pour essayer d’interviewer quelques dirigeants, des dirigeants africains qui viendront à Washington, et nous avons eu l’occasion de parler avec le président João Lourenço lors d’un entretien d’une heure, et également avec le président Obiang de Guinée équatoriale. Et quand nous sommes arrivés à Washington, nous n’avons pas pu nous inscrire pour couvrir le sommet. Nous essayons donc de faire de notre mieux pour être également impliqués dans la couverture de ce sommet. Donc ma question – et je voudrais demander l’aide de l’organisation pour que notre équipe puisse participer à la couverture du sommet.

Ma question est donc la suivante : lorsque j’ai parlé avec le président Lourenço et également le président Obiang de Guinée équatoriale, j’ai remarqué que ces deux présidents, ainsi que le bureau du président Tshisekedi du Congo, espèrent vraiment que ce sommet apportera vraiment des résultats positifs et que quelque chose de différent se produise dans la relation avec les États-Unis et le regard que les États-Unis posent sur le continent africain. Alors pouvez-vous nous dire que ce sommet sera vraiment différent et apportera un résultat positif et très fort ? Que pouvez-vous nous dire que ce sommet apportera en ce qui concerne ce résultat ?

MME BANKS : Merci pour la question. En ce qui concerne votre premier commentaire, je m’en remets à nos collègues du centre médiatique pour faciliter l’accès aux informations d’accréditation des médias. Je vais donc en rester là. S’il y a des questions supplémentaires, veuillez les adresser à notre bureau et nous pouvons essayer de vous faciliter la tâche.

En termes de résultats concrets et positifs, de livrables comme on les appelle parfois, je sais que nous avons travaillé très dur, et pas seulement depuis que la date a été annoncée publiquement par la vice-présidente Harris en juillet, mais bien des mois avant cela, avec plusieurs cycles de consultations et de dialogue avec diverses parties prenantes des gouvernements, du corps diplomatique africain, de la société civile, du secteur privé, des membres de la communauté de la diaspora africaine, et vraiment toutes les parties prenantes dont les voix seront présentes dans le cadre du programme qui a été communiqué ces trois derniers jours – je suis désolé, pour les trois jours du sommet.

Mais nous avons absolument entendu ces voix. Nous avons entendu ces contributions et les avons prises en compte comme nous l’avions prévu, non seulement le type d’annonces que nous ferons au sommet, mais aussi les modalités du suivi du sommet que nous entendons mettre en œuvre. Je pense donc que vous pouvez vous attendre à des annonces concernant un engagement soutenu en termes de suivi en plus de certains des domaines prioritaires clés que le sous-secrétaire adjoint Scott et moi avons définis au début de l’appel autour de la diaspora, autour de la priorisation des relations commerciales et d’investissement, autour du soutien à plus de paix et de sécurité et dans les domaines de l’environnement et du changement climatique, ainsi que de la démocratie et de la gouvernance.

Nous sommes donc conscients du grand enthousiasme autour du sommet étant donné qu’il ne s’agit que du deuxième sommet organisé – Sommet des dirigeants africains – et nous voulons donc vraiment nous assurer que nous sommes à la hauteur de l’occasion.

Et Monsieur le sous-secrétaire adjoint Scott, je vous invite à participer si vous avez quelque chose à ajouter.

M. SCOTT : Très rapidement. Oui, non, merci, Dana, et merci, Hariana. Je voudrais aussi juste souligner qu’il y aura littéralement des milliers de rencontres. Donc, évidemment, on parle beaucoup des réunions des chefs d’État, des chefs de délégation, et à juste titre. Mais pendant les trois jours, vous allez avoir toutes les délégations – donc il y a plus de 20 personnes de nombreux pays qui viennent, des ministres et il y aura des chefs d’entreprise, la société civile, des personnes du secteur de la création – et ils se réuniront pendant trois jours complets. Beaucoup d’entre eux arrivent plus tôt et restent peut-être plus longtemps aussi.

Je pense donc que l’un des principaux résultats sera cette énergie incroyable qui émane de milliers de réunions individuelles, qu’il s’agisse d’une réunion d’affaires avec un ministre du commerce ou un investisseur ou de deux personnes du monde de la mode, du cinéma ou de la musique. Et je pense que le sommet, les rencontres et la collaboration entre le continent et les États-Unis à l’avenir seront une source intarissable de bienfaits dans de nombreux domaines différents. Merci.

MODÉRATRICE : Merci. Notre question suivante sera posée en direct par Pearl Matibe, qui écrit pour defenceWeb en Afrique du Sud. Pearl, pouvez-vous poser votre question ?

QUESTION : Oui, merci beaucoup d’avoir répondu à ma question et de participer à ce point de presse. J’apprécie vraiment votre temps et votre disponibilité. Ma question s’adresse à la fois à Dana Banks et à M. Scott, et elle concerne la paix et la sécurité.

S’il vous plaît, pouvez-vous me dire un peu plus clairement quels sont vos objectifs et les résultats que vous espérez obtenir spécifiquement en matière de sécurité sur le continent ? Comme vous vous en rendez compte, même si vous essayez de faire du commerce et des investissements et toutes ces autres choses que vous avez mentionnées, sans stabilité sur le continent et sans gouvernance, cela sera – restera un défi. Pouvez-vous donc être un peu plus clair sur ce que vous avez l’intention de faire ? Et quelles différences en matière de sécurité – qu’est-ce qui serait différent du sommet de 2014 ?

Et je ne comprends pas vraiment comment vous comptez tous les deux inclure les journalistes dans tout cela ? Parce que je suis sûre que vous convenez que les journalistes sont le quatrième bras du gouvernement, si l’on peut amplifier le récit et la communication de masse. Comment allez-vous alors faire en sorte d’inclure les journalistes dans cette conférence ? Merci.

MME BANKS : Bien sûr. Merci, Pearl. Je vais donc répondre à votre première question sur la paix et la sécurité. Donc, comme le sous-secrétaire Scott l’a dit, il y aura un forum sur la paix, la sécurité et la gouvernance lors de la première journée du sommet. Et vraiment, ce forum est axé sur la paix et la sécurité et le lien avec la bonne gouvernance. Les principales questions qui seront probablement abordées seront entre autres le renforcement des institutions et des valeurs démocratiques, les institutions militaires dirigées par des civils, la responsabilité et le respect des droits humains, et le rôle des femmes et de la société dans la consolidation de la paix, en plus de la facilitation des progrès du développement dans le cadre de stratégies efficaces pour mettre en place les conditions d’une stabilité et d’une sécurité futures.

Nos chefs de Cabinet seront donc responsables des trois D, comme nous les appelons – la diplomatie, la défense et le développement – en tête d’affiche de ce forum et avec les principaux chefs d’État africains qui souligneront l’importance de ces questions dans tous les secteurs et ministères pour vraiment relever efficacement le réseau complexe de défis sécuritaires sur le continent. Et nous nous tournerons vers nos homologues africains participant à la séance pour entendre certaines de leurs solutions innovantes pour faire progresser la paix, la sécurité et la gouvernance.

En ce qui concerne votre question sur ce qui est différent de 2014, eh bien, je pense que comme le sous-secrétaire adjoint Scott l’a souligné précédemment et cela s’inscrit parfaitement dans le cadre de notre – la stratégie pour – la stratégie américaine en Afrique subsaharienne, c’est l’élément de la diaspora qui est vraiment l’une des principales différences entre ce sommet et 2014. Mais je pense que par ailleurs, vraiment, nous ne cherchons pas à comparer et à opposer, mais plutôt à, encore une fois, compléter notre relation avec le continent. Le monde dans lequel nous vivons actuellement est très différent de celui de 2014, et nous entendons donc vraiment renforcer et prioriser notre relation avec le continent pour relever les défis actuels.

Et je n’ai pas vraiment mis en évidence le rôle de la santé dans ma réponse précédente, mais nous avons une longue histoire – les États-Unis – d’implication soutenue dans le secteur de la santé sur le continent. Nous approchons du 20eme anniversaire du plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida, le PEPFAR, et qui – certains de ces systèmes et fondations qui ont été mis en place pour – pour faire face à la crise du VIH/sida sur lesquels nous avons pu nous appuyer ensuite avec l’épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest et d’autres épidémies ultérieures en cours sur le continent, et dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 en collaboration avec le CDC Afrique.

Ainsi, comme le monde a changé, comme le continent a changé, il en est et sera de même de notre relation avec le continent dont le rôle doit être renforcé et priorisé.

Monsieur le sous-secrétaire adjoint Scott, souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

M. SCOTT : Non. Merci, Dana. D’accord. Permettez-moi d’évoquer le rôle des journalistes. Je suis tout à fait d’accord avec vous, Pearl. Je tiens juste à souligner que nous parrainons la participation à l’événement de 25 journalistes du continent. Et nous entendons donc nous assurer qu’il y a une communication libre et ouverte en soutien à la liberté de la presse, donc nous allons aider 25 journalistes, et puis évidemment il y a ceux qui viennent seuls également. Donc absolument d’accord : la participation des journalistes est très importante, ils doivent être en mesure d’évaluer le sommet, d’en rendre compte. Merci.

MODÉRATRICE : Merci. Je vais prendre une question qui a été tapée en direct. Elle nous vient d’Amadu Lamrana Bah de Africa Young Voices Media en Sierra Leone. C’est la suivante : « Quelle est l’implication du secteur privé, en particulier africain, dans ces réunions ? Et comment les organisateurs font-ils en sorte que les délégations d’Afrique comportent des représentants du secteur privé ? »

MME BANKS : D’accord. Je remets le son. Oui. Donc, la deuxième journée du sommet, le 14, est consacrée au Forum des affaires États-Unis-Afrique. Et nous avons invité des PDG américains et africains – qui seront là avec tous les chefs d’État, des membres clés du Cabinet et de nos agences responsables du commerce et du financement, pour vraiment parler de moyens de non seulement accroître nos partenariats bilatéraux en matière de commerce et d’investissement pour renforcer le rôle de l’Afrique dans l’économie, mais aussi de favoriser l’innovation et l’entrepreneuriat et promouvoir les avancées dans des secteurs clés, notamment la santé, l’agriculture, le climat et l’énergie, les infrastructures et la technologie numérique.

Donc, ce forum est vraiment sur la formation de liens. Comme nous le savons dans les affaires, le réseautage et l’établissement de liens sont essentiels pour promouvoir des accords, comme nous les appelons, pour parvenir aux objectifs non seulement du pays, mais aussi de la population, effectivement, de la main-d’œuvre de ces pays.

Donc, vraiment, le forum présente une opportunité pour les secteurs public et privé d’élaborer des stratégies sur les moyens de la libération du plein potentiel de cette croissance économique sur le continent. Il y a une telle demande de participation à ce forum, alors que nous n’avons que peu de temps et d’espace. Mais nous avons travaillé pour faire en sorte qu’y soit présent un bon échantillon représentatif d’entreprises clés du secteur privé du continent, ainsi que d’entreprises et de PDG américains clés qui participeront à cette discussion.

Souhaitez-vous ajouter autre chose, Monsieur le sous-secrétaire adjoint Scott ?

M. SCOTT : Non, juste quelques détails. Donc nous sommes – c’est important. La communauté diplomatique ici, la communauté diplomatique africaine, au début de ce processus, a écrit à Dana pour insister sur son souci de garantir que cette relation d’affaires – les relations soient centrales – un objectif central pour le sommet. Nous avons pris cela en compte, comme Dana l’a indiqué. Nous travaillons en étroite collaboration avec le département du Commerce, le département américain du Commerce, la Chambre de commerce des États-Unis et le conseil des entreprises pour l’Afrique (Corporate Council on Africa) pour nous assurer que les entreprises – et je pense que l’objectif est plus de 100 entreprises africaines et plus de 100 entreprises américaines – ont le maximum de possibilités de rencontres avec les délégations lors de cette deuxième journée.

L’un de nos principaux objectifs en ce moment est donc de nous assurer que nous sommes en mesure de mettre ces entités en contact et qu’il y a autant d’occasions que possible de rencontres avec les gouvernements et d’autres entreprises pour les sociétés. Merci.

MODÉRATRICE : Merci. Notre question suivante est – en direct, excusez-moi – celle de Simon Ateba, de Today News Africa à Washington. Pouvez-vous ouvrir la ligne, s’il vous plaît ?

QUESTION : Oui. Merci, Dana et Robert pour ceci, et merci, Tiffany, de prendre ma question. C’est Simon Ateba de Today News Africa à Washington. Je me demandais si vous pouviez nous faire part de quelques faits saillants du sommet. En ce qui concerne le président Biden lui -même, tiendra-t-il une réunion bilatérale avec certains des dirigeants africains ? Et combien de dirigeants africains ont-ils effectivement confirmé leur présence ?

Et enfin, sur les quatre pays que le président Biden n’a pas invités – le Mali, le Burkina Faso, le Soudan et la Guinée – comment comptez-vous mobiliser leurs citoyens ? Avez-vous invité des membres de la société civile de ces pays au sommet ? Merci.

MME BANKS : Merci, Simon, pour la question. Nous avons donc des projets de – et le président entend s’assurer de passer du temps de qualité avec ses invités pendant les trois jours du sommet. La vice-présidente et toutes les agences de notre Cabinet y participeront également. Nous aurons plus de détails sur le programme du président plus près de la date du sommet. Je sais qu’elle est proche en ce moment, mais vous savez que le calendrier du président est en modification constante. Nous voulons simplement que les faits soient pleinement confirmés avant de communiquer spécifiquement les dates ou le moment de sa participation. Mais absolument, il participera à la fois des discussions politiques de fond, en particulier le troisième jour, la journée des leaders – ou des séances des leaders, et lui et la vice-présidente, ainsi que le deuxième jour pendant le forum des affaires ainsi que d’autres manifestations sociales prévues ce jour-là.

Et je pense que votre autre question portait sur les pays non invités, et si leurs citoyens peuvent ou non être admis à participer. Oui, même si nous avons envoyé les invitations en nous basant sur les indications de nos collègues de l’Union africaine en ce qui concerne les pays qui sont en règle avec celle-ci – et les quatre pays que vous avez mentionnés qui sont actuellement suspendus malheureusement n’ont pas reçu d’invitations, nous prévoyons d’inclure des membres de leurs sociétés civiles et de leurs communautés dans le dialogue et dans la conversation du forum de la société civile et peut-être dans d’autres événements prévus. Il y aura un élément virtuel au forum de la société civile ainsi qu’au forum de la diaspora pour vraiment, en temps réel, être en mesure de faire entendre les voix du continent.

Et oh, je pense que votre autre question portait sur les RSVPs, et jusqu’à présent, 45 des 50 chefs d’État invités et le commissaire de l’UA ont confirmé leur présence et – mais cela reste évidemment ouvert et nous prévoyons que nous aurons plus réservations dans les quelques jours à venir. Merci.

MODÉRATRICE : Merci. Nous avons le temps pour une autre question. Nous joindrons en direct Amarachi Ubani de Channels TV à Lagos. Pouvez-vous ouvrir la ligne, s’il vous plaît ?

QUESTION : D’accord. Merci beaucoup pour cette conférence de presse. Ma question fait en fait suite à la question de Simon sur les dirigeants qui ne participeront pas à ce sommet. Mais je suis plus intéressé par ce que le gouvernement américain a fait à propos des coups d’État dans ces pays et si la question des élections sera au premier plan des discussions avec les dirigeants. Par exemple, le Nigéria organise son élection présidentielle l’année prochaine, et je suis sûr que le gouvernement américain surveille la situation sur le terrain. Est-ce que ce sera un sujet d’intérêt pour les États-Unis, pas seulement pour les élections nigérianes mais pour la démocratie en général en Afrique par rapport à ces pays qui ont déjà connu des coups d’État au cours des deux dernières années ? Merci.

MME BANKS : Merci pour cette question. Oui, je pense que, comme nous l’avons tous les deux souligné au début, l’accent mis sur le soutien à la démocratie et pas seulement dans le cadre du forum sur la paix, la sécurité et la gouvernance et sur le fait que les pays caractérisés par une bonne gouvernance, des démocraties fortes qui sont au service de leur peuple, sont plus susceptibles d’être des pays stables et plus sûrs, et pacifiques, mais vraiment, encore une fois, tout au long du sommet.

Comme vous le savez, le président Biden a souligné le fait que le respect de la démocratie et des droits humains est vraiment au cœur de notre politique étrangère et le sera pour cette administration, et cela en accord avec l’Union africaine et ses aspirations, comme prévu dans l’Agenda 2063, dont l’une des sept aspirations parle d’une Afrique de la bonne gouvernance, de la démocratie, du respect des droits humains, de la justice et de l’État de droit. La première session de la journée des dirigeants est axée sur l’Agenda 2063, donc vraiment, le président entendra les chefs d’État convoqués sur non seulement ce que ce document et ces aspirations signifient vraiment pour leurs pays et les moyens de leur mise en œuvre, mais aussi sur les modalités de notre partenariat, encore une fois, pour renforcer ces priorités et cette vision pour le continent. Et il est certain que la démocratie, la bonne gouvernance et le respect des droits humains, de la justice et de l’État de droit sont des fondements essentiels de ce dialogue et de notre partenariat à l’avenir.

Rob, si vous avez quelque chose à ajouter à ce sujet.

M. SCOTT : Dana, je pense simplement que nous prévoyons également une solide série de réunions bilatérales au niveau inférieur aux chefs d’État ou avec nos fonctionnaires au niveau du Cabinet avec les chefs d’État, et je prévois et je sais que nous parlerons des questions relatives à la démocratie que Dana vient de décrire, ainsi que de ce qui se passe dans les pays où il y a des coups d’État. C’est un aspect important de la stabilité, évidemment, sur le continent, et c’est quelque chose qui sera évoqué dans de nombreuses réunions en marge ainsi que dans les réunions formelles et officielles qui font partie du programme du sommet. Merci.

MODÉRATRICE : Très bien, merci beaucoup. C’est tout le temps que nous disposions. Madame la Conseillère principale Banks, Monsieur le sous-secrétaire adjoint Scott, avez-vous un dernier mot ?

MME BANKS : Merci, Tiffany. J’ai eu grand plaisir à participer à cette conversation aujourd’hui. Je sais, comme je l’ai mentionné, que ce sommet suscite beaucoup d’enthousiasme et qu’il se rapproche à grands pas. La possibilité de vraiment échanger et de parler de ce que nous avons présenté et d’entendre les questions des journalistes du continent est toujours un bon moyen de prendre la température, comme on dit. Et donc j’ai apprécié cette prise de température ce matin. Je suis convaincue que l’ordre du jour qui a été établi témoignera vraiment de notre engagement mutuellement bénéfique et respectueux avec le continent et de la priorisation de notre partenariat, un partenariat du 21e siècle, comme on dit, qui prend acte des défis que nous partageons à l’échelle mondiale alors que nous œuvrons pour les relever ainsi que, clairement, les défis sur le continent également, mais aussi pour tirer parti des opportunités correspondantes.

Et à cet égard, je voudrais simplement mentionner un élément supplémentaire du forum – je suis désolée, du sommet que nous n’avons pas vraiment mis en évidence précédemment. Mais il y aura un forum sur l’espace, un forum spatial civil et commercial États-Unis-Afrique. Et encore une fois, ce sont des discussions que nous avons avec des partenaires du monde entier sur les modalités de notre partenariat dans ce domaine pour vraiment répondre non seulement à la crise climatique, mais aussi promouvoir un comportement responsable dans l’espace et renforcer la coopération dans les domaines du commerce et la science.

Cela répond donc aussi à la question. Il s’agit d’un élément différent qui n’était pas présent en 2014, mais encore une fois, nous sommes dans une dynamique différente, dans un espace différent maintenant en 2022, et cela – le forum spatial civil et commercial États-Unis-Afrique faisant partie du sommet, encore une fois, est une réflexion de plus sur les modalités de notre collaboration avec nos partenaires africains pour – sur chaque élément de dialogue critique à l’échelle mondiale.

Donc, encore une fois, merci à tous de vous être joints à nous aujourd’hui, et j’espère que nous vous avons donné un bon aperçu du sommet. Et je vais céder la parole au sous-secrétaire adjoint Scott.

M. SCOTT : Eh bien, merci, Dana. Bien dit. Je pense que nous sommes juste – pour que ce soit un peu personnel, nous sommes – tout le monde ici, de Dana jusqu’à – ou au département d’État, est très enthousiaste à l’idée de recevoir des invités. En fin de compte, il s’agit d’une opportunité de rencontres pour les gens, quel que soit le rôle qu’ils jouent, et c’est extrêmement enthousiasmant pour nous tous qui sommes impliqués et avons été impliqués dans la planification correspondante. Nous attendons donc avec impatience tout ce dont Dana a parlé. Merci.

MODÉRATRICE : Merci beaucoup. Et cela conclut l’appel d’aujourd’hui. Je tiens à remercier la conseillère principale du Conseil de sécurité nationale, Dana Banks, et le sous-secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines, Robert Scott, de s’être joints à nous, et je remercie tous nos appelants pour leur participation. Si vous avez des questions sur l’appel d’aujourd’hui, vous pouvez contacter le Centre médiatique régional pour l’Afrique à AFMediaHub@state.gov. Merci.


Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/digital-press-briefing-with-national-security-council-senior-advisor-for-the-u-s-africa-leaders-summit-dana-banks-and-bureau-of-african-affairs-deputy-assistant-secretary-of-state-robert-scott/

Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

U.S. Department of State

The Lessons of 1989: Freedom and Our Future