Département d’État des États-Unis
Antony J. Blinken, secrétaire d’État
Le 4 avril 2022
Communiqué de presse
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu public ce matin son rapport sur l’atténuation qui indique clairement ce que nous pouvons faire pour arrêter ou ralentir le réchauffement planétaire. Le rapport révèle également que les mesures prises actuellement au niveau mondial pour atténuer la crise climatique sont loin de répondre aux besoins. Si les engagements nationaux actuels ne sont pas pleinement mis en œuvre et si de nouvelles mesures énergiques et ambitieuses ne sont pas prises, nous ne pourrons pas atteindre l’objectif de 1,5 degré Celsius.
C’est la raison pour laquelle nous avons appelé cette décennie la décennie décisive. Le GIEC a établi que des options qui permettraient de réduire de moitié les émissions mondiales d’ici 2030 sont déjà disponibles dans tous les secteurs, qu’il s’agisse d’améliorer l’efficacité énergétique, de stopper et d’inverser la déforestation mondiale ou de déployer des transports plus durables et des énergies propres. Il existe des moyens d’améliorer nos chances de réussite, notamment par une prise de décision plus efficace à tous les niveaux de gouvernement, un alignement renforcé des flux financiers sur les résultats climatiques et une coopération internationale accrue.
Le rapport nous dit aussi qu’il y a des raisons d’espérer. Le GIEC a constaté que nous progressons vers les réductions nécessaires des émissions de carbone. Grâce aux mesures déjà adoptées et aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris lors de la COP26, nous pouvons nous rapprocher de la limitation du réchauffement à 2 degrés Celsius et, moyennant des actions supplémentaires, nous pouvons nous rapprocher de 1,5 degré Celsius.
C’est pourquoi l’administration a fait de la lutte contre la crise climatique un élément central de son programme dès le premier jour. La demande de budget du président au Congrès pour l’exercice fiscal 2023 prévoit plus de 11 milliards de dollars pour le financement climatique international afin d’éviter les pires conséquences du changement climatique et d’aider les pays en développement à prendre des mesures climatiques plus ambitieuses.
Ce rapport est clair : les outils permettant d’éviter les pires conséquences de la crise climatique sont résolument à notre portée. Les pays du monde doivent être assez courageux pour les utiliser.
Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/intergovernmental-panel-on-climate-change-report-on-mitigation/
Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.